
Les échanges ont porté sur les défis, enjeux de la culture comme outil au service d’une paix durable, de l’image de marque du Mali...
Présents au Centre culturel Korè
de Ségou pour ce faire, des chefs de mission diplomatique et consulaire, des
responsables d’organisations internationales accrédités au Mali, des
personnalités de la société civile ainsi que celles reconnues dans le domaine de
la culture, ont suivi avec intérêt les exposés sur le thème principal de ce
forum : «Faire de la culture un outil d’influence au service de l’action extérieure.»
Cette thématique a été décortiquée par Mamou Daffé, fondateur du Festival sur
le Niger, Edmond Moukala, représentant résident de l’Unesco au Mali, Adama
Traoré, promoteur et acteur culturel, Fatoumata Sidibé – Diarra, avocate
fondatrice et patronne du cabinet d’avocats «FSD- conseils», Cheick Oumar
Coulibaly, conseiller diplomatique à la Primature, Mohamed Traoré, conseiller
technique en charge des questions politiques au ministère des Affaires étrangères
et de la Coopération internationale et Abdoulaye Amadou Sy, ancien ambassadeur.
Intervenant à cet effet, des panélistes ont exploré les
voies et moyens par lesquels notre pays peut transformer son capital culturel
en actions diplomatiques fortes. Tous ont souligné l’importance de la culture
et la nécessité de valoriser le potentiel offert par la diversité culturelle et
la richesse du patrimoine malien.
Le fondateur du Festival sur le Niger s’est dit convaincu
que la solution, c’est la culture. «Certes, on peut travailler sur les
questions militaires mais la solution ne sera que culturelle», a dit Mamou Daffé,
soulignant que depuis 20 ans Ségou fait de la diplomatie culturelle. Mohamed
Traore soulignera que le Mali, c’est autre chose que les crises, autres choses
que les défis que nous rencontrons. «Nous avons également notre richesse qu’on
peut valoriser», ajoutera-t-il.
Les échanges ont porté sur les défis, enjeux de la culture
comme outil au service d’une paix durable, de la coopération, de l’image de
marque du Mali et de son développement socioéconomique. La problématique du
financement de la culture, les actions de l’Unesco pour accompagner les
initiatives en la matière… étaient au cœur de ce panel.
Le cadre d’échanges ainsi créé entre responsables de la
diplomatie malienne, membres du corps diplomatique accrédité au Mali et acteurs
culturels nationaux, a permis d’asseoir davantage la diplomatie malienne sur
ses valeurs et traditions multiséculaires en tenant compte des besoins et
aspirations des populations.
Au terme des travaux, les panélistes ont proposé
d’enseigner le patrimoine matériel et immatériel à l’école pour permettre une
appropriation des valeurs culturelles. Ils ont préconisé de faire en sorte que
l’Institut national des arts (Ina) soit dans toutes les régions, d’amener les
jeunes Maliens à vivre de leurs métiers et de créer un Institut national supérieur.
Ils ont également recommandé de renforcer au niveau des ambassades le rôle des
conseillers culturels, de retravailler sur la politique culturelle afin qu’elle
tienne compte de tous les paramétrages nécessaires et de créer une agence
nationale des industries culturelles et créatives.
D’aucuns ont suggéré plus d’investissement dans la culture, de structurer le secteur culturel dominé largement par l’informel, de réfléchir à des moyens alternatifs innovant de financement des projets culturels. D’autres ont souligné la nécessité de réfléchir au financement participatif des projets culturels, de créer un fonds de garantie du secteur culturel qui donnera une assurance aux banques afin d’accorder des prêts aux acteurs culturels, de créer un guichet au niveau de l’Agence de promotion des investissements dédié au secteur culturel qui accompagnerait les acteurs, et de créer des écoles professionnelles permettant aux jeunes de vivre de la culture.
Aminata Dindi SISSOKO (AMAP-Ségou)
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