Depuis mars 2020, le jeu de poursuite des enfants est devenu un sport dans notre pays et des équipes scolaires ont déjà été mises en place
«Fini bla kofè» (déposer un pagne dans le dos
de quelqu’un en français) est un jeu d’enfants bien connu chez nous. Mais ce
que nos concitoyens ne savent pas (du moins la grande majorité), c’est que ce
jeu est un sport comme toutes les autres disciplines, avec ses règles, ses
instances et bien entendu, ses compétitions.
Le kho kho est un sport d’origine indienne, un
jeu de poursuite qui se joue avec des équipes composées chacune de 12 joueurs
nommés sur 15, dont 9 entrent sur le terrain. Le kho kho se pratique sur un
terrain rectangulaire qui mesure 27 mètres sur 16.
Il a
fait son apparition au Mali, il y a deux ans, précisément en mars 2020, date à
laquelle cinq jeunes, dont trois garçons et deux filles, ont lancé la
discipline dans deux établissements scolaires de Bamako, après avoir participé à
un stage de formation de deux semaines en Inde.
«La session de formation a été
financée par l’ambassade d’Inde au Mali et dès notre retour au bercail, nous
avons lancé l’Association malienne de kho kho», indique Mahamadou Diakité, qui
préside aux destinées de l’association. «De
mars 2020 à cette année, poursuit-il, nous avons mis en place quatre équipes de
kho kho dans deux établissements de Bamako, à savoir le Complexe scolaire Rosey
Abantara et le Lycée Carnot de Yirimadio».
Le mercredi 12 janvier, Mahamadou Diakité et ses camarades étaient les invités d’honneur de la Journée nationale de la jeunesse, célébrée chaque année en Inde en hommage à Swami Vivekananda, un philosophe qui a joué un rôle majeur dans la conscientisation de la jeunesse.
La cérémonie qui s’est déroulée à l’ambassade d’Inde au Mali, a été marquée par
des séances de démonstration de kho kho et un match de gala entre le personnel
de la représentation diplomatique indienne et les scolaires du Lycée Carnot. On
notait la présence à l’événement de l’ambassadeur d’Inde au Mali, Anjani Kumar et
du président de la Fédération malienne de cricket (FeMaCrik), Kawory Berthé.
Dans une brève allocution, le diplomate indien a exprimé sa joie de voir le kho
kho s’installer au Mali et assuré les acteurs de ce sport de son soutien sans
faille.
«C’est un beau sport, je suis content de voir des Maliennes et des Maliens pratiquer cette discipline. Le kho kho est très populaire en Inde, c’est l’un des plus anciens sports de plein air. Je suis sûr que les Maliens vont aimer ce sport et l’adopter très rapidement», a ajouté Anjani Kumar, en précisant qu’après le cricket, sport le plus populaire en Inde, un autre jeu prisé dans son pays.
Soulemane Bobo TOUNKARA
La Fédération malienne de taekwondo (FEMAT) poursuit ses compétitions de préparation. La deuxième compétition nationale junior s'est tenue samedi dernier au Centre Kwang Myung, à Baco-Djicoroni et comme il fallait s’y attendre, l'événement a attiré une foule des grands jours..
La direction nationale des sports et de l'éducation physique (DNSEP) a organisé, hier une session destinée à renforcer la vigilance des contrôleurs et superviseurs du secteur sportif face au blanchiment de capitaux (BC) et au financement du terrorisme (FT)..
C'est la première crise de la saison en championnat professionnel Ligue 1 Orange. 48 heures seulement après la déroute (3-0) face à l'ASKO, l'US Bougouba a décidé de se séparer de son entraîneur, Kalilou Doumbia..
Cheick Doucouré symbolise aujourd’hui la réussite du football malien en Europe. Milieu défensif complet, capable de récupérer des ballons, de relancer proprement et d’apporter de la verticalité, il est devenu une pièce maîtresse du système de Crystal Palace depuis son arrivée..
Le Djoliba AC a mal démarré sa campagne africaine. C’est le moins que l’on puisse dire après la défaite 0-1 de l'équipe face à Olympique club Safi (OCS), dimanche dernier au stade du 26 Mars au compte de la première journée de la Coupe CAF..
Les deux équipes ont remporté les trophées de Dame Coupe, dimanche dernier face, respectivement au Stade malien de Bamako (69-53) et à l’AS Réal (68-47). Les finales étaient présidées par le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction cit.