Journée mondiale du réfugié : Ensemble pour le droit à la sécurité

Notre pays à l’instar de la communauté internationale célèbre lundi, la Journée mondiale du réfugié (JRM). Le thème retenu pour cette 21è édition est : «Chacun, partout, tout le temps, toute personne a droit à la sécurité».

Publié lundi 20 juin 2022 à 07:33
Journée mondiale du réfugié : Ensemble pour le droit à la sécurité

Plus de 50.000 réfugiés de différentes nationalités vivent au Mali

 

Il traduit le fait que toute personne sur notre planète a le droit de rechercher la sécurité. Qui que ce soit, d’où qu’elle vienne et quel que soit le moment où elle a été forcée de fuir. Cette journée vise à rendre hommage aux réfugiés à travers le monde entier. Elle a été célébrée pour la première fois au niveau mondial le 20 juin 2001, pour commémorer le 50è anniversaire de la convention de 1951 relative au statut des réfugiés.

Célébrée le 20 juin de chaque année, cette journée permet aux gouvernements, au système des Nations unies, les organisations de la société civile et les personnes de bonne volonté de se mobiliser pour la cause des réfugiés du monde. Elle met également en lumière la persévérance et le courage de ces personnes qui ont été contraintes de fuir leur pays d’origine pour échapper au conflit ou à la persécution. La JMR est l’occasion de favoriser une meilleure compréhension et une plus grande empathie sur le sort des réfugiés et de faire connaître leur résilience alors qu’ils démarrent une nouvelle vie.

Les chiffres nous indiquent qu’il y a plus de 50.000 réfugiés de différentes nationalités vivant au Mali dont des Ivoiriens, Congolais, Mauritaniens, Centrafricains, Nigériens etc. S’y ajoutent ceux de la Syrie, du Sri Lanka et de la Türkiye. «Et à la question de savoir pourquoi vous avez choisi le Mali comme terre d’asile, ils vous disent carrément que nous avons appris que le Mali a une hospitalité légendaire et que malgré la crise multidimensionnelle, les Maliens sont quand même accueillants», a confirmé le coordinateur de la Commission nationale chargée des réfugiés (CNCR), Mohamed Lamine Touré.

Selon le HCR, ces personnes sont réparties à travers les Régions de Kayes, Bamako, Sikasso, Mopti, Ménaka, Gao et Tombouctou. Les Nigériens constituant la plus grande communauté (environ 20.000) se sont installés récemment en grande partie dans les Régions de Gao et Ménaka suite aux violences qui sévissent dans leur pays, idem pour les Burkinabé (environ 14.000) se trouvant dans ces mêmes régions.


Les Mauritaniens (environ 15. 000) arrivés depuis 1989 fuyant les persécutions dans leur pays sont installés dans les Cercles de Kayes et de Yélimané. Les Ivoiriens sont au nombre de quelques centaines. Les autres (quelques centaines également) composés de Congolais, Centrafricains et autres sont quasiment tous installés à Bamako.

Mohamed Lamine Touré a expliqué que sa structure a pour mission d’assurer la protection juridique et administrative des réfugiés aussi bien que toute forme d’aide et d’assistance à leur profit. Il explique que la thématique de cette année invite la communauté internationale à plus de solidarité envers les réfugiés. Il s’agira, a-t-il précisé, pour sa structure de réitérer l’engagement du gouvernement à protéger les réfugiés, à améliorer leurs conditions en créant un environnement de protection plus efficace. Cela conformément à la Convention de Genève de 1951 et son protocole de 1967 celle de l’UA régissant les aspects propres aux réfugiés en Afrique.

De son côté, l’Union des réfugiés du Mali (URM) composée d’une vingtaine de nationalités, entend marquer la journée par des plaidoyers, des conférences sur la santé visuelle et des activités de cohésion sociale au niveau des communautés. Son président Patrice Mvuama déplore leur non inclusion dans les activités concernant la population, «Parfois lors des activités de l’État qui concernent la population, nous sommes mis de côté alors que le Mali a signé une loi qui donne les mêmes droits aux réfugiés qu’aux nationaux sauf celui de vote», a-t-il fait savoir.

Le droit de bénéficier des logements sociaux, l’obtention d’un titre de voyage de la convention (TVC) qui sert de passeport de réfugiés et le besoin d’aide de la part des autorités sont les doléances de l’URM. «Le Mali a fait beaucoup d’efforts en termes de loi, de décret pour que les réfugiés soient à l’aise. Il faudrait que la police et les autres structures apprennent à accepter la carte des réfugiés qui fait notre carte d’identité. Parfois dans les structures notamment les banques, on nous demande d’autres pièces. à part ces petits problèmes, on vit bien avec le peuple malien», confie Patrice Mvuama.

En faveur de ces réfugiés, le HCR a mené plusieurs actions telles que la mise en place d’activités génératrices de revenus pour faciliter l’autosuffisance des réfugiés, l’appui en matière en santé, à la scolarisation des enfants refugiés, l’octroi des bourses d’études au profit des étudiants réfugiés pour l’enseignement supérieur, la construction des infrastructures d’abris et de l’eau. Quant à nos compatriotes réfugiés, ils sont au nombre de 171.596 vivant actuellement au Togo, au Burkina Faso, en Guinée, au Nigéria et au Niger.

Tamba CAMARA

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