#Mali :Journée mondiale de l’eau : Les bons indicateurs du Mali

Les statistiques attestent des progrès dans l’accès au service de l’eau potable dans notre pays. En 2024, ce taux est de 83,2% en milieu urbain et semi-urbain et 67,3% en milieu rural, avec une moyenne nationale de 71,9%. Les projets structurants en cours permettront d’améliorer l’approvisionnement

Publié lundi 25 mars 2024 à 08:21
#Mali :Journée mondiale de l’eau : Les bons indicateurs du Mali

À l’instar de la communauté internationale, notre pays aussi a célébré la Journée mondiale de l’eau le 22 mars sous le thème : «L’eau pour la paix». Le clou de cette 32è édition a été une rencontre, organisée vendredi dernier au Centre international de conférences de Bamako (CICB).

 La cérémonie était placée sous la présidence de la ministre de l’énergie et de l’Eau, représentée par son collègue chargé de l’Agriculture, Lassine Dembélé. C’était en présence de la représentante de la société civile du secteur de l’eau et de l’assainissement (CN-CIEPA), Selly Ouane, de l’ambassadeur des états-Unis d’Amérique au Mali, Rachna Korhonen, et de plusieurs acteurs du secteur de l’eau.

Cette journée met l’accent sur l’importance de l’eau et plaide pour sa gestion durable afin de lutter contre la crise mondiale de l’eau et favoriser l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD n°6). Cette édition, selon Lassine Dembélé, est commémorée dans un contexte mondial particulier marqué par l’aggravation des effets du changement climatique, la croissance démographique et la multiplication des conflits liés à l’eau. «Ces phénomènes constituent des menaces réelles pour la protection et la conservation de notre ressource tant précieuse qu’est l’eau.

Le thème est assez révélateur des défis du Mali, en matière d’accès de nos compatriotes à l’eau potable. En effet, notre pays fait partie des pays en situation de stress hydrique, avec moins de 1.000 m3 d’eau par habitant et par an. Pire, depuis la grande sécheresse des années 70, l’on assiste à une diminution progressive et une dégradation continue de la qualité des ressources en eau de notre pays. Malheureusement, a regretté Lassine Dembélé, les ressources en eau continuent de se dégrader au regard non seulement de l’impact du changement climatique et surtout à cause des actions et pratiques humaines : gaspillage d’eau sous toutes ses formes, exploitation anarchique des berges des cours d’eau, activités anarchiques d’orpaillage, rejet des ordures et autres substances nocives dans les cours d’eau.

Selon le ministre de l’Agriculture, l’indicateur d’accès au service de l’eau potable en 2024 est de 83,2% en milieu urbain et semi-urbain et 67,3% en milieu rural, avec une moyenne nationale de 71,9%. Des projets structurants sont en cours pour améliorer l’approvisionnement en eau potable de nos concitoyens. Il s’agit, entre autres, de la poursuite des travaux de renforcement et d’extension du service d’eau potable, de la réalisation attendue en 2024 de plus de 3.450 nouveaux points d’eau modernes et le renforcement de plus de 620 ouvrages existants dans le périmètre hors concession. 

Pour la représentante de la société civile du secteur de l’eau et l’assainissement (CN-CIEPA), cette journée est un moment de plaidoyer de la société civile en faveur de l’accès de tous à l’eau potable d’ici 2030. Pour Selly Ouane, une mauvaise gestion de l’eau entrave le développement et cause la souffrance des populations. «Dans notre pays, environ 30% de la population manquent d’eau potable avec des disparités entre les milieux, rural, semi-urbain et urbain. En plus, la croissance démographique signifie que de plus en plus d’individus et de secteurs économiques se disputent l’accès à l’eau», a-t-elle analysé.

Quant à l’ambassadeur des états-Unis d’Amérique, elle a, au nom des Partenaires techniques et financiers (PTF) du secteur l’eau et l’assainissement, expliqué que cette Journée rappelle chaque année l’importance fondamentale de l’eau pour maintenir la vie, favoriser le développement et promouvoir la paix. 

«Au cours des dix dernières années, les PTF ont contribué à hauteur de plus 352 milliards de Fcfa d’aide au développement et aux besoins humanitaires. Cet appui a permis d’accroître l’accès à l’eau potable et à des services d’assainissement améliorés dans les zones rurales et urbaines, mettre en œuvre des systèmes d’irrigation innovants pour une agriculture durable et renforcer les capacités techniques et financières des institutions locales», a révélé Rachna Korhonen.

Fatoumata Mory SIDIBE

Lire aussi : Saison froide à Sikasso : la bonne affaire des vendeurs de friperies

Avec l’arrivée de la saison froide, le Grand marché de Sikasso connaît une forte affluence autour des vêtements d’occasion, appelés aussi fripes qui protègent contre le froid. Pull-over, manteaux, couvertures, écharpes, chaussettes et autres accessoires se vendent comme du petit pain. Mal.

Lire aussi : Kayes : L’APDP ouvre une antenne régionale

Cette antenne de l’Autorité de protection des données à caractère personnel sera un espace de proximité, d’écoute, d’assistance et d’accompagnement sur la protection des droits des citoyens.

Lire aussi : Kayes : Des cadeaux pour promouvoir l’excellence à l’école

Lors d’une cérémonie bâptisée Journée du bon élève et de la reconnaissance du mérite, l’Académie d’enseignement de Kayes a récompensé les meilleurs élèves et décerné des attestations à certains enseignants et employés du secteur de l’éducation.

Lire aussi : Nouvelles du marché : Les fruits saisonniers ont la cote

Le commerce des fruits de saison au Mali (pastèque, pomme cannelle, goyave…) est une activité essentielle, animée par des vendeurs qui jonglent avec la provenance de ces produits, les prix fluctuants et les inévitables pertes.

Lire aussi : 81è anniversaire du massacre des tirailleurs africains : Le Mali représenté par le Ministre Ismaël Wagué

Le Sénégal a commémoré, le lundi 1ᵉʳ décembre, le 81è anniversaire du massacre des tirailleurs africains à Thiaroye au Sénégal, un épisode tragique, qui demeure l’une des pages les plus sombres de l’histoire africaine. La cérémonie officielle, empreinte d’émotion et de solennit.

Lire aussi : Tounka Blon : Une session spéciale dédiée à la relance du Programme Tokten

Le ministre des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, a présidé hier mardi, la session de relance du Programme Tokten. Ladite session s’est déroulée par visioconférence dans les locaux du ministère de la Communication, de l’Économie numéri.

Les articles de l'auteur

Nouvelles du marché : Les fruits saisonniers ont la cote

Le commerce des fruits de saison au Mali (pastèque, pomme cannelle, goyave…) est une activité essentielle, animée par des vendeurs qui jonglent avec la provenance de ces produits, les prix fluctuants et les inévitables pertes.

Par Fatoumata Mory SIDIBE


Publié mercredi 03 décembre 2025 à 09:09

Arbitrage et médiation : Le Cecam s’emploie à sécuriser l’environnement des Affaires

Un atelier de sensibilisation sur les missions du Centre de conciliation, d’arbitrage et de médiation du Mali (Cecam Mali) s’est tenu, jeudi dernier, à la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM)..

Par Fatoumata Mory SIDIBE


Publié mardi 02 décembre 2025 à 10:21

Dédouanement rapide des hydrocarbures : Sur 114 citernes, 110 sont sorties en moins de 24 heures

Un protocole d’accord a été signé vendredi dernier entre le gouvernement et les groupements des pétroliers pour accélérer les procédures de dédouanement des citernes d’hydrocarbures. Le ministre du Commerce et de l’industrie, Moussa Alassane Diallo, a pu constater l’effectivité sur le terrain, de la mise en œuvre de cet accord. Ce qui prouve que le protocole d’accord est bien fonctionnel et produit ses effets au grand bonheur de la population.

Par Fatoumata Mory SIDIBE


Publié mardi 25 novembre 2025 à 08:20

Agroécologie paysanne : CAD-Mali renforce les capacités des parlementaires

La Coalition des alternatives africaines dette et développement Mali (CAD Mali), en partenariat avec Oxfam Mali, a organisé, vendredi dernier au Musée national de Bamako, un atelier visant à renforcer les capacités des députés/parlementaires et des collectivités sur les enjeux de l’agroécologie paysanne..

Par Fatoumata Mory SIDIBE


Publié mardi 18 novembre 2025 à 09:18

«Demba Sindji» : Du lait maternel dans une plante

Cette plante est à la fois un antiparasite, antibiotique, anti-antalgique, antiamibien, anti-bronchite, anti-aphrodisiaque, anti-dysentérique et antispasmodique.

Par Fatoumata Mory SIDIBE


Publié vendredi 07 novembre 2025 à 15:23

Mois de la solidarité : La BDM offre des vivres à la pouponnière

La Banque de développement du Mali (BDM-SA) a apporté un appui humanitaire d’une valeur de 10 millions de Fcfa au Centre d’accueil et de placement familial, communément appelé la «pouponnière»..

Par Fatoumata Mory SIDIBE


Publié mercredi 05 novembre 2025 à 09:07

Mois de la solidarité : La BDM-SA au chevet des veuves et orphelins de guerre

Dans le cadre du Mois de la Solidarité et de la lutte contre l’exclusion, la Banque de développement du Mali (BDM -SA) a procédé à une remise de don alimentaire d’une valeur de 20 millions de Fcfa au profit des veuves et orphelins des paramilitaires des Forces de défense et de sécurité..

Par Fatoumata Mory SIDIBE


Publié lundi 03 novembre 2025 à 10:59

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner