
«La radio et la confiance», c’est le thème de la 11è édition
de la Journée mondiale de la radio, célébrée hier au Mali, à l’instar de la
communauté internationale. L’ouverture de la session commémorative a eu lieu à
la Maison de la presse du Mali (MP) sous la présidence du représentant de la
Haute autorité de la communication (Hac), l’ancien ministre Gaoussou Drabo. C’était
en présence du président de la Maison de la presse, Bandiougou Danté et de
nombreux faitières de la presse malienne. «La radio est un outil de développement
local, d’aide à la prise de décision qui accompagne les communautés.
Le
programme de la radio doit être crédible, les hommes et les femmes qui
travaillent à la radio doivent être des personnes dignes de confiance donnant
une information vérifiée indépendante et impartiale», a introduit le patron de
la Maison de la presse du Mali, parlant du thème de la journée.
Bandiougou Danté a rappelé qu’au Mali, l’histoire de la
radio est née avec l’ouverture démocratique des années 1991. «Dans un pays
aussi pluriel, divers et vaste comme le Mali, chaque communauté, localité et
chaque commune trouve du privilège à avoir sa radio et animée par les fils de
la communauté et dans les langues nationales. Dans nos villes et campagnes, la
radio joue un rôle important dans l’éducation, la sensibilisation, la
moralisation, la conscientisation et la formation des populations.
Un outil aussi important qui
s’adresse directement aux communautés dans leurs langues et à travers les enfants, a besoin d’un élément essentiel qui
est la confiance», a-t-il révélé. À ce titre, a souligné le patron de la Maison
de la presse, le travail à la radio renvoie à une notion de responsabilité
collective et individuelle. Dans un pays en crise comme le nôtre, ce travail
doit être valorisé, magnifié et protégé.
S’adressant aux femmes et hommes
travaillant à la radio, Bandiougou Danté a demandé des efforts pour améliorer
la qualité de leurs prestations afin que ce média puisse continuer à jouer le rôle
qu’elle doit jouer dans nos sociétés pour que les gens puissent vivre ensemble
dans la paix, dans la quiétude et dans la tranquillité. Et également de
contribuer au renforcement de la démocratie et de l’état de droit.
«La radio a connu une longue histoire. Certains avaient même
annoncé sa mort très prochaine avec l’arrivée des nouveaux médias. Mais la
radio résiste et reste encore ce média chaud, à travers lequel, nous commençons
la journée et nous la terminons certainement. Cette radio est en train de
s’adapter aux nouvelles technologies de l’information et de la communication en
diversifiant son support de diffusion», a-t-il fait remarquer.
Avant de
demander aux pouvoirs publics de tout mettre en œuvre pour permettre à la radio
de jouer un rôle important dans notre société. Pour sortir la radio de la précarité,
Bandiougou Danté a demandé de préserver les droits et libertés des travailleurs
des radios.
Il a réitéré sa solidarité à l’égard de tous les hommes de radio éloignés
de leur famille pour des raisons indépendantes de leur volonté, notamment
Moussa Dicko, enlevé à Douentza depuis plus une année sans aucune nouvelle, et
le Français Olivier Dubois, lui aussi retenu en otage par les groupes
terroristes. Bandiougou Danté a demandé aux autorités de tout mettre en œuvre
pour leur permettre de regagner leurs familles en toute quiétude.
L’ancien ministre Gaoussou Drabo a insisté sur la nécessité
de faire évoluer le statut de la radio en la faisant passer du statut d’organe
de presse à celui d’entreprise de presse. «Ce nouveau statut à l’avantage de
professionnaliser ceux qui travaillent dans le domaine de l’information.
Il a également
l’avantage de permettre aux gestionnaires et promoteurs de sécuriser ceux qui
veulent travailler et cela permet à la radio d’occuper toute sa place à l’intérieur
du système de communication. En développant une entreprise de presse, vous vous
fortifiez, vous vous sécurisez et vous vous professionnalisez. Ces trois
avantages extrêmement importants sont inévitables à chercher aujourd’hui pour
que les auditeurs soient plus confiants dans les contenus qui leur sont proposés»,
a expliqué le représentant de la Hac, Gaoussou Drabo.
Aujourd’hui, la Hac compte dans ses registres 496 radios dont 318 conventionnées suite au processus de mise en conformité des radios créées antérieurement à l’organe de régulation et 178 nouvellement attribuées après les différents appels à candidature. Elles sont reparties comme suit : 178 radios commerciales et 318 non commerciales
Makan SISSOKO
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