La 2ème édition de la
Journée Banque mondiale-Secteur privé s’est tenue hier, dans un hôtel de
Bamako. Présidée par la ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et
de la Formation professionnelle, Mme Bagayoko Aminata Traoré, la rencontre a
enregistré la présence de la directrice des opérations de la Banque mondiale
pour le Mali, Mme Clara De Sousa, du président du Conseil national du patronat
du Mali (CNPM), Mossadeck Bally. On notait également la présence du conseiller
technique au ministère de l’Agriculture, Amadou Cheick Traoré, des responsables
des interprofessions agricoles ainsi que des représentants des organisations
professionnelles du privé.
Ayant pour thème «Développement
des filières agricoles et amélioration de l’environnement des affaires au
Mali», cette journée avait pour objectif d’identifier les leviers et moyens
pour assurer le développement des filières agricoles au Mali. La journée a été
donc l’occasion pour la Banque Mondiale de présenter ses réformes prioritaires,
ses projets et instruments en faveur du développement des filières agricoles et
de partager une expérience de filière réussie. Au cours de la rencontre, les
acteurs du secteur privé et du monde rural, ont analysé en profondeur le
contexte agricole du pays dans ses potentialités mais également ses défis afin
d’affiner les priorités stratégiques et de discuter ensemble des moyens de
mieux intervenir ensemble.
Selon le président du
CNPM, l’organisation de la journée atteste de la bonne collaboration entre la
Banque mondiale et le secteur privé malien. Mossadeck Bally a estimé qu’avec
une population de plus de 22 millions d’habitants et un potentiel de 46
millions d’hectares dont 23% seulement aménagés, l’agriculture parvient
aujourd’hui tout juste à nourrir une population de 14,5 millions d’habitants,
qui pourrait atteindre 24 millions en 2025. «Cette projection laisse entrevoir
de graves problèmes de nutrition et d’insécurité alimentaire si la situation ne
s’améliore pas. Avec un système de production orienté vers l’agriculture de
subsistance, la gouvernance des filières est laissée au compte des
interprofessions naissantes, fragiles, peu structurées et en manque de
ressources», a-t-il fait remarquer.
Le président du CNPM
ajoutera que le secteur privé joue un rôle moteur dans la promotion et le
renforcement des chaînes de valeurs agricoles, notamment à travers plusieurs
aspects qui vont de l’investissement productif, au financement, développement
des marchés, la recherche et l’innovation, la formation, la contribution
sociale et le partenariat public-privé. «Il est important pour les
entrepreneurs agricoles de se familiariser avec les bonnes pratiques, de
s’imprégner des expériences des professionnels du secteur pour une meilleure
croissance des entreprises agricoles et du secteur. En développement des
modèles agricoles durables et résilients à travers l’intégration de plusieurs
maillons des chaines de valeurs agricoles, la productivité et l’autonomisation
des producteurs seront renforcées», a-t-il martelé.
LEVIERS ET DES
MÉCANISMES- Cependant, Mossadeck Bally a déclaré que l’environnement des
affaires reste moins propice à la pratique des activités. Celles-ci sont, selon
lui, marquées par la faiblesse des infrastructures de base et du niveau des
investissements stratégiques pour libérer le plein potentiel des filières
porteuses, l’accès difficile au financement et aux sources d’énergies, la
faible industrialisation pour accroître la valeur ajoutée des productions
agricoles. Les discussions de cette journée devront permettre de proposer des
leviers et des mécanismes pour le développement des filières agricoles et le
renforcement des interprofessions ou autres faitières, a-t-il espéré.
La directrice des opérations
de la Banque mondiale pour le Mali a rappelé que cette journée est née de la
volonté commune des deux organisations de renforcer la coopération afin de
répondre ensemble aux grands défis touchant le secteur privé au Mali. «Elle
entre dans le cadre de la mise en œuvre des orientations de la feuille de route
pour l’évolution de la Banque mondiale qui appelle au renforcement de la
synergie entre les acteurs de développement à savoir le gouvernement, le
secteur privé, les partenaires au développement, les ONG et les communautés», a
expliqué Mme Clara De Sousa. Se basant sur le potentiel agricole de notre pays,
elle dira qu’il est crucial de favoriser les investissements et d’accompagner
le développement du secteur privé dans ce domaine. «La branche de la Banque
mondiale qui s’occupe du secteur privé, la Société financière internationale
(SFI) dispose de plusieurs instruments et projets en cours de mise en œuvre au
Mali», a-t-elle expliqué.
Au-delà des actions de la
SFI, Mme Clara De Sousa a fait savoir que son institution a un portefeuille
large de 19 opérations pour un engagement de 1,6 milliard de dollars
américains, visant à soutenir la diversification et la croissance de l’économie
malienne. Ce portefeuille, a-t-elle détaillé, couvre des secteurs clés, tels
que l’énergie, l’agriculture et les infrastructures indispensables à la
création d’emplois plus productifs.
Elle précisera que le département Finance,
compétitivité et innovation (FCI) concentre ses efforts sur l’entreprenariat,
le développement des chaînes de valeurs agricoles et l’inclusion financière. Il
a permis à ce jour la signature de conventions avec huit banques en faveur de
l’utilisation de la garantie partielle du portefeuille pour un plafond de 13,9
milliards de Fcfa et l’ouverture de plus de 900 lignes de crédits.
Makan SISSOKO
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