
Le panel a été modéré par le directeur général des Collectivités territoriales, Abdrhamane Cissé (micro)
Pour la circonstance, le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, à travers la Direction générale des Collectivités territoriales, a organisé hier au Centre de formation des collectivités territoriales, une conférence-débats. L’ouverture des travaux a été présidée par le représentant du ministre chargé de l’Administration territoriale, Moussa Bilane. C’était en présence du président de l’Association des municipalités du Mali, Yacouba Traoré, du directeur général des Collectivités territoriales, Abdrhamane Cissé et du représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), Pierre N’Gom.
Célébrée le 10 août de chaque année, cette journée a été instituée par la Charte africaine sur les valeurs et principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local lors du sommet de Malabo en 2014. La célébration de cette année vise à promouvoir des populations résilientes et justes en vue d’assurer le bien-être de la population locale. C’est un cadre de stimulation, de dialogue et de partage de pratiques innovantes issues de la décentralisation, qui se révèlent comme un puissant levier de développement équitable, résilient et durable. Cette célébration est aussi l’occasion de rappeler les avancées significatives réalisées dans le domaine de la décentralisation ainsi que les défis persistants auxquels font face nos collectivités territoriales.
Le représentant du ministre chargé de l’Administration territoriale a indiqué que le thème de cette année est profondément ancré dans les aspirations de l’Agenda 2063, qui appelle à une Afrique pacifique, prospère et intégrée où les collectivités territoriales jouent un rôle central dans la conduite d’un développement centré sur les personnes vulnérables. En la matière, Moussa Bilane a insisté sur la nécessité d’un transfert effectif des compétences et des ressources de l’État aux collectivités territoriales. «Le dialogue entre l’État et les collectivités territoriales doit être intensifié afin d’adapter les politiques aux réalités locales et valoriser les initiatives émanant des territoires», a-t-il souligné. Ce qui permettra, selon lui, de mieux anticiper les défis émergents et d’accélérer l’atteinte des Objectifs de développement durable.
Pour sa part, le président de l’Association des municipalités du Mali, Yacouba Traoré, a ajouté que le thème de la journée doit être l’occasion de «nous enrichir des expériences des uns et des autres», de remettre en cause et de poursuivre les réflexions et les échanges à l’échelle de nos communes sur comment faire des collectivités résilientes, de paix et de cohésion sociale.
Dans la même dynamique, le représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance dira que ce thème trouve une traduction concrète dans le programme «Communes amies des enfants» conduit par la direction générale des Collectivités territoriales avec l’appui de l’Unicef. Il vise essentiellement à faire des communes des lieux sûrs et propices au développement de chaque enfant, en impliquant tous les acteurs locaux dans un effort collectif. Ce faisant, Pierre N’Gom a réaffirmé leur engagement à rester aux côtés du gouvernement et des collectivités pour contribuer à la prospérité de notre pays et du continent.
Au cours de la journée, il y a eu un panel sur plusieurs thématiques. L’ancien ministre Alhassane Ahmed Moussa, l’universitaire Pr Ibrahima N’Diaye et Yaya Bamba, président du conseil régional de Sikasso, ont échangé sur les thèmes comme «construire des communautés résilientes par la décentralisation inclusive et le développement équitable», «renforcer la cohésion sociale et l’inclusion pour l’équité historique», «autonomisation localisée pour exploiter la démographie des femmes et des jeunes en Afrique», «infrastructures et politiques durables pour un développement territorial harmonieux» et «des communes résilientes amies des enfants dans une perspective de développement local durable». Ce panel a été modéré par le directeur général des Collectivités territoriales, Abdrhamane Cissé.
Souleymane SIDIBE
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