
Le 2è vice-président délégué du CNPM, Houd Baby (g) et le directeur national de la BCEAO, Baréma Bocoum
C’était donc une opportunité pour les acteurs économiques de passer en
revue les points sur l’évolution des indicateurs de conjoncture de
l’institution bancaire en fin septembre 2024 et la mise en place du système de
paiement instantané interopérable de l’Union économique et monétaire
ouest-africaine (Uemoa). Sans oublier de présenter la situation sur le
rapatriement des recettes d’exportation sur la même période, l’évolution de la
Centrale des incidents de paiement (Cip) et des questions diverses.
Houd Baby a rappelé que cette activité a été évoquée pour la première
fois en février 2015, lors d’une rencontre d’échanges et d’information entre
les différents responsables du CNPM et de la BCEAO d’alors. C’était en marge de
la cérémonie de présentation annuelle des comptes extérieurs du Mali.
«À l’époque, les banques semblaient être les seules à disposer des informations sur certaines dispositions édictées par la BCEAO avec pour conséquence des difficultés d’application et des incompréhensions entre ces institutions et leurs clients», a expliqué Houd Baby. Ajoutant que les deux parties ont alors convenu de mettre en place un cadre formel d’échanges et de partage d’informations en direction des opérateurs économiques, via le CNPM, faitière du secteur privé.
RECETTES D’EXPORTATION- Le 2è vice-président délégué du CNPM a signalé
qu’une fréquence de deux rencontres annuelles a été actée. «Il a également été
convenu que certains points, compte tenu de leur importance, seront
systématiquement mis dans l’ordre du jour des rencontres à savoir l’évolution
de la situation conjoncturelle au Mali et dans la zone Uemoa au premier
semestre pour la première rencontre et au second semestre pour la deuxième et
le problème du rapatriement des recettes d’exportation», a précisé le
représentant du CNPM. Et d’ajouter que les autres points à l’ordre du jour
portent en général sur des sujets économiques d’actualité.
Par rapport à la question de transfert instantané entre les comptes, les
responsables de la Banque centrale ont promis aux acteurs du secteur privé la
mise en œuvre de cette initiative d’ici quelques mois. Ceux-ci ont encouragé la
Banque à aller très vite pour gagner du temps, car, ils estiment qu’aujourd’hui
ils perdent énormément de temps pour transférer de l’argent. «Nous avons
aborder des sujets extrêmement importants pour lesquels nous avons reçu toutes
les réponses.
À notre tour, nous allons continuer la sensibilisation en interne
sur les deux points qui nous concernent directement à savoir : le projet de
transfert instantané entre les banques et la question d’incident sur les
paiements. Il faut en moyenne 72 heurs pour faire un transfert. Si aujourd’hui,
la BCEAO arrive à mettre en place un système instantané, nous ne pouvons que
nous en réjouir», a signalé Houd Baby.
Pour sa part, le directeur national de la BCEAO a souligné l’importance de cette rencontre d’échanges entre sa structure et le secteur privé. «Ces informations nous servent à affiner nos dispositifs en termes de collecte d’informations, de prestation de services et de prise de décisions sur le plan monétaire et financier», a conclu Baréma Bocoum.
Makan SISSOKO
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