L’état des lieux de la gestion du foncier agricole laisse apparaître de nombreux conflits fonciers entre les différents
acteurs. L’Organisation néerlandaise de développement (SNV) entend les aider
afin de réduire les tensions autour de la terre. Le Projet d’appui à la
gouvernance foncière et au renforcement des instances locales des gestions des
conflits dénommé «Land at scale» a été lancé vendredi dernier. Il est financé par le ministère des Affaires étrangères des
Pays-Bas pour un budget de 1.249.000 euros, environ 820 millions de Fcfa pour une durée
de 30 mois.
Sa mise en œuvre est assurée par un consortium d’acteurs composé de
la SNV, de l’Institut royal tropical (KIT), de l’Université des sciences
juridiques et politiques de Bamako (USJPB) et la Coordination nationale des
organisations paysannes (CNOP-Mali). Elle renforcera les capacités locales de
gestion des conflits fonciers et de protection des droits coutumiers dans notre
pays, notamment les acteurs dans les zones bénéficiaires : Régions de
Kayes, Koulikoro, Ségou, Sikasso, Mopti et Tombouctou et Bamako. Ce, grâce à
ses cinq composantes qui contribueront à améliorer les performances des
commissions foncières en appuyant les différents acteurs clés.
Le ministre du Développement rural, qui a présidé la cérémonie
de lancement, a reconnu que la gouvernance foncière préoccupe aussi bien les
populations que les autorités politico-administratives. Face à ce problème, a
rappelé Modibo Kéita, l’État malien a engagé une série de réformes pour une
meilleure gouvernance foncière. Cela est matérialisé, selon lui, par différents
textes législatifs et réglementaires telles que la Loi d’orientation agricole
et la Loi foncière agricole qui font des Commissions foncières (Cofo) un
dispositif clé pour la prévention et la gestion des conflits fonciers pour sécuriser
les ressources foncières rurales.
Ces mécanismes méritent d’être renforcés pour améliorer la
gestion du foncier malien. «Ce projet vient à point nommé pour contribuer à l’émergence
d’un environnement favorable à la durabilité des commissions foncières et
renforcer la synergie entre les acteurs intervenant dans le secteur agricole»,
a souligné le ministre du Développement rural. Modibo Kéita a assuré de la
disponibilité de son département à accompagner la l’exécution dudit programme
pour atteindre les objectifs assignés.
L’ambassadeur des
Pays-Bas au Mali, Marchel Gerrmann, a ajouté qu’à travers ce programme, son
pays apporte sa contribution à l’amélioration de la dynamique sur la
gouvernance foncière au Mali. Le représentant de la SNV, Alidji Ibrahima Touré,
a rappelé que sa structure travaille à la conception et à la mise en œuvre de programmes d’amélioration des
conditions de vie des populations, de la résilience, de la sécurité alimentaire
et des revenues des ménages agro-pastoraux à travers l’appui aux acteurs
intervenant dans la gouvernance foncière.
La SNV est une organisation internationale de développement à but non lucratif, établie aux Pays-Bas en 1965. Elle intervient dans les pays en développement depuis plus de 50 ans et opère aujourd’hui dans 30 pays en Afrique, Asie et Amérique Latine. Ses interventions ont commencé dans notre pays en 1979.
Anne Marie KEITA
En plus des ménages, les boulangeries font partie des grands utilisateurs du bois de chauffe dans la fabrication du pain.
A l’issue de la campgne agricole en cours, notre pays prévoit une production de 10,9 millions de tonnes de céréales, soit une augmentation de plus de 6% par rapport à la campagne précédente. L’État compte investir plus de 493 milliards de Fcfa soit une hausse de 7,58% par rapport à l’a.
La précédente campagne a permis la production de 9.125.921 plants sur une prévision de 15.798 203 soit un taux de réalisation de 57,76%. Dr Choguel Kokalla Maïga a souligné les efforts du gouvernement pour améliorer la couverture végétale dans notre pays.
L’Autorité de régulation des marchés publics et des délégations de service public (ARMDS), en collaboration avec la Primature, tient du 4 au 8 septembre un séminaire de haut niveau à l’intention des cadres du cabinet du Premier ministre, de la Direction administrative et financière de l.
Au-delà de son caractère social, la tontine représente une sorte d’épargne en prévision des dépenses et pour financer des projets pour les adhérents. Elle est également considérée comme un instrument économique et de prévoyance des difficultés qui peuvent survenir.
Cette rencontre de deux jours devrait déboucher sur des propositions dont la mise en œuvre va permettre au marché régional de jouer pleinement son rôle dans la promotion des échanges commerciaux de produits agro-sylvo-pastoraux et dans la gestion de la sécurité alimentaire des populations.