
Le président de l’Apsam, Abdrahamane Kouyaté (d)
était le conférencier
Fort de ce constat, le Conseil national du patronat du Mali (CNPM) a organisé, hier dans ses locaux, son traditionnel Petit déjeuner professionnel sur le thème : «Prévention, gestion et réparation de sinistres». Animé par le président de l’Association professionnelle des sociétés d’assurances du Mali (Apsam), Abdrahamane Kouyaté, l’événement a rassemblé les représentants des institutions publiques et privées, les entrepreneurs et les assureurs.
Rappelons que ce Petit déjeuner professionnel est un événement régulier du CNPM, offrant aux membres et partenaires l’opportunité de discuter de sujets importants pour le secteur privé malien. Cette édition concentrée sur la prévention, la gestion et la réparation des sinistres, vise à informer les acteurs économiques sur les dispositions et les mesures de prévention mises en place par les assurances.
Au cours de la rencontre, le paneliste a défini l’assurance comme étant une transaction entre un vendeur et un acquéreur de risque, moyennant rémunération. Par ce troque, a-t-il expliqué, l’un transfert ses risques, menaces et incertitudes à l’autre en contre partie d’une sérénité, une confiance et une sécurité dans ses activités.
Abdrahamane Kouyaté a présenté les différents types de sinistres, leurs réalités sur le terrain, leurs impacts sociaux économiques et environnementaux. Il a aussi entretenu les participants sur les modes de gestion les plus efficaces de la prévention et d’indemnisation en passant par l’expertise, la médiation, l’organisation des secours et les méthodes de réparations. Le président de l’Apsam a aussi présenté son association qui œuvre pour la promotion de l’assurance et la sauvegarde des intérêts de ses membres.
Parlant de la marche des assurances dans notre pays, le paneliste a rappelé que le chiffre d’affaires en 2023 est de 75,1 milliards de Fcfa. Au égard des perspectives de croissance et le faible taux de pénétration, l’objectif est d’atteindre le cap symbolique de 100 milliards de Fcfa en 2030, a annoncé Abdrahamane Kouyaté, indiquant que les paiements effectués en 2023 sont de l’ordre de 20,7 milliards de Fcfa versés aux bénéficiaires de contrats, 15 milliards de Fcfa d’impôts et taxes payés à l’État. Le conférencier a aussi souligné que le secteur de l’assurance a mobilisé directement en 2023 près d’un millier de personnes et que ce nombre peut monter facilement à plus de 1.500 personnes si on intègre le personnel employé par les intermédiaires.
Pour le président du CNPM, les sinistres qu’ils soient climatiques, techniques ou humains nous imposent de réagir avec rigueur, anticipation et solidarité. Mossadeck Bally a expliqué que leur fréquence et leur intensité en constante évolution nous obligent à adapter nos pratiques, à renforcer nos partenariats et à innover dans nos approches. Le Patron du CNPM a rappelé que notre pays est confronté à des risques multiformes exacerbés par les effets du changement climatique. La prévention, la gestion efficace et la réparation rapide des sinistres représentent un enjeu crucial pour la résilience des entreprises et la sécurité des populations, a-t-il expliqué.
Au cours des discussions, certains participants ont exprimé leurs inquiétudes face à la procédure de prévention et d’indemnisation. Des pistes concrètes ont été proposées aux assureurs pour renforcer leur système de gestion des sinistres. Les participants ont recommandé le renforcement des mesures de prévention et de la procédure d’indemnisation, d’accentuer la sensibilisation et la communication auprès des citoyens et d’organiser des séances d’information sur l’importance des assurances.
Anne Marie KEITA
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