Dans ces trois communes, il y
a fréquemment des braquages, des assassinats et des pillages. Les Forces armées
maliennes (FAMa), présentes dans le secteur, font des patrouilles de temps en
temps pour rassurer les populations. Les Casques bleus des Nations unies sont également
présents dans la zone.
Cependant, ils restent barricadés dans leur camp et ne
pointent le nez dehors que quand l’accalmie revient. Selon un responsable de
l’administration scolaire, cette situation imposée par les groupes terroristes
ne fait que pousser les jeunes dans des actes de banditisme car ils sont désoeuvrés
et ne peuvent pas non plus aller aux champs.
Les terroristes ont fermé les
écoles où on étudie le français et orienté les élèves vers les medersas. Le hic
est qu’il n’y a pas suffisamment d’enseignants pour les medersas. Résignés, des
parents ont souhaité un accord entre les administrations scolaires et les
terroristes pour que leurs enfants apprennent dans les écoles franco-arabes.
Mais cela n’est possible que quand il y a des enseignants formés en arabe. Il
faut aussi des manuels scolaires en arabe pour les apprenants. En attendant que
tout cela soit concrétisé, les enfants sont livrés à eux-mêmes. Certains
pourraient être recrutés par les groupes terroristes ou tomber dans le grand
banditisme.
Il faut signaler que les écoles
fonctionnent pour le moment dans les Communes d’Essakane, Gargando, Tin-Aicha,
Raz-El-Ma, Aljounoub, Tilemsi, M’Bouna, Issa-béry, Bintagoungou malgré les
menaces des terroristes de brûler les classes, de piller les produits des
cantines scolaires. Les cours sont régulièrement dispensés par les quelques
enseignants présents dans ces communes.
La Rédaction
Rédaction Lessor
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