
Le nouveau commissariat de police des « 1.008 Logements »
confirme que sa présence est plus que nécessaire dans le secteur qu’il couvre,
en Commune VI du District de Bamako. En l’espace de peu de temps, le commissaire
principal Siaka Coulibaly et ses éléments ont mis hors d’état de nuire des
crapules particulièrement dangereuses qui troublaient le sommeil des habitants
du dit secteur.
Il s’agit de trois jeunes identifiés comme D.S, O.T et S.T
qui s’étaient spécialisés dans le vol
d’engins à deux roues. Cela explique quelque part le fait qu’ils sont tous
connus des archives de la police. À cause des agissements de ce trio, rarement
un jour se passait sans qu’un vol d’engins à deux roues ne soit signalé par les
habitants du secteur.
Conséquences : Aux « 1.008 Logements », les gens ne
dormaient plus que d’un seul œil. Les malfrats qui étaient suspectés d’être la
cause de cette situation étaient bien organisés et bien équipés pour mener
leurs opérations. Il leur suffisait de cibler une victime repérée à l’avance
pour qu’ils mettent en œuvre afin de pouvoir réussir leur opération. Pour y
parvenir, ils avaient recours à des équipements facilitant l’accès au local de
leurs victimes.
Ainsi, un élément du groupe se chargeait de couper les serrures
des portes, le second s’introduisait pour s’emparer des biens pendant que le
troisième monte le guet dans la rue prêt
à alerter à la vue d’un intrus. Les malfrats avaient toutes les facilités
du monde pour écouler leurs butins. La bande avait tissé à cet effet un lien étroit avec un
receleur hors pair qui avait pignon sur rue dans le marché noir.
Les policiers du commissariat des 1.000 Logements menaient des patrouilles
de routine dans leur secteur. Dans la foulée, ils ont enregistré des plaintes
contre X pour braquage à main armée et vol de moto. C’est ainsi que sur
instruction du commissaire Coulibaly, le lieutenant Fodé Koné et ses hommes de
la Brigade de recherches se sont mobilisés
pour mener une patrouille d’envergure dans leur secteur. C’est au cours de la
dite patrouille qu’ils ont aperçu deux individus louches sur un engin entre
Siracoro et les « 1.008 Logements ». À la vue des policiers, les deux individus
ont pris la poudre escampette. S’en est suivie une course poursuite qui a
finalement tourné en faveur des patrouilleurs.
Interpellés, les deux individus ont été conduits dans les
locaux du commissariat. Cuisinés, ils ont vite reconnu les faits avant d’avouer
les multiples cas de vols d’engins à deux roues qu’ils avaient commis. Mieux,
ils ont dénoncé le troisième larron qui était le recéleur du groupe. Il a été établi
que la nuit où ils ont été coincés, ils venaient de dérober l’engin qu’ils
conduisaient, alors que leur recéleur avait vendu peu de temps plus tôt, un
autre à 40.000 Fcfa.
À la suite des auditions, leurs dossiers ont été déférés au parquet du Tribunal de la Commune VI du District de Bamako. Les autorités policières ont saisi l’occasion pour inviter la population à la vigilance et à plus de collaboration, afin de lutter contre la criminalité sous toutes ses formes dans la cité.
Tiedié DOUMBIA
Ces individus avaient en leur possession des quantités importantes de stupéfiants. Une opération policière a mis fin à leurs agissements.
Pendant ce temps à Missabougou, en Commune VI de Bamako, c’est un vagabond un peu particulier qui tombait dans les mailles du filet des policiers du commissariat de Sotuba que dirige le principal Yaya Niambélé. Il s’agit de M.S dit « Soldat »..
Il a profité de l’inattention du public pour s’emparer de l’engin d‘autrui. Il le cède à une somme dérisoire avant d’être pris par la police.
Il avait acheté un objet volé sans le savoir. Il s’est retrouvé entre les mains de la police.
De son antre au flanc de la colline, il descendait pour appâter ses victimes dans le marché. Puis, il les trompait avant de les braquer avec une arme blanche.
Elle fit main basse sur tous les biens de son époux en présence de sa coépouse impuissante. Ce qui obligea cette dernière à recourir au droit pour se faire entendre.