La suspension de ce mouvement d’humeur qui avait pour «conséquence la
paralysie du mouvement des aéronefs desservant la plupart des 17 pays
membres de l’espace aérien de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne
en Afrique et à Madagascar (Asecna)», est consécutive à des mesures drastiques
que la direction générale de l’Asecna envisageait de prendre.
En effet, le mémorandum d’échange interne n° 2022/1000/U/Asecna/DGDD,
signé le 21 septembre dernier, avait
donné «mandat spécial» à toutes les directions de mettre en œuvre une «action
attendue». «Dans le cadre de la gestion de la grève des contrôleurs aériens, je
donne par ce mandat spécial, pleins pouvoirs aux représentants de l’Asecna pour
identifier tous les agents grévistes et prendre les mesures conservatoires nécessaires
(suspension du contrat, licenciement, poursuites judiciaires et toutes autres
sanctions prévues par le statut unique du personnel et ses annexes), avait
instruit le directeur général. En particulier, tout agent réquisitionné et qui
ne respecte pas la décision des autorités nationales doit être immédiatement
interdit d’accès à l’aéroport et suspendu en attendant son licenciement par le
mécanisme statutaire appropriée», insistait Mohamed Moussa.
En lieu et place, les grévistes proposaient l’observation du service
minimum. Qui, selon le statut unique de l’Asecna, concerne uniquement le contrôle
des vols militaires, présidentiels ou gouvernementaux, humanitaires, les évacuations
sanitaires…obligeant les responsables nationaux de l’Asecna à s’exécuter. «Le
premier responsable de l’Asecna au Mali a demandé aux agents de libérer la
salle de contrôle. Le secrétaire général du Syndicat a été suspendu et il a
demandé de retarder nos salaires du mois de septembre…», déplorait le secrétaire
administratif du Syndicat des contrôleurs de la circulation aérienne au Mali.
Moussa Diakité intervenait vendredi dans une interview relayée sur les réseaux
sociaux pour dénoncer ces mesures qu’il juge «anticonstitutionnelles».
La grève est un droit constitutionnel pour les travailleurs, concède la
ministre des Transports et des Infrastructures, membre du Conseil des ministres
de l’Asecna, dans un communiqué publié samedi. «Il est toutefois loisible
pour l’autorité publique de prendre des mesures pour limiter ses effets dans
les services essentiels et les secteurs vitaux des professions, afin de préserver
le déroulement normal de l’économie nationale», se défendait Mme Dembélé Madina
Sissoko. Assurant les usagers des services aériens qu’après concertation avec
les responsables des structures du secteur aéronautique des pays membres de
l’Asecna, les mesures alternatives ont été prises pour permettre une reprise du
trafic aérien, dans une certaine mesure, au départ et à destination du Mali, à
compter de ce jour, samedi 24 septembre 2022, elle en appelait au «sens de
responsabilité des grévistes».
Sens de responsabilité et patriotisme qui a visiblement manqué à ces travailleurs. Car 24 heures après l’observation du mot d’ordre de grève, le Premier ministre par intérim allait prendre la parole à la 77è Assemblée générale des Nations unies pour dénoncer les violations systématiques et répétitives de notre espace aérien par la France. Il faut rappeler que leur mission est d’assurer la sécurité aérienne du Mali en fournissant des services nécessaires à cet effet comme la prise en charge des aéronefs qui doivent se poser ou survoler le sol malien. Cela à travers le Centre de contrôle régional de Bamako, les tours de Mopti et de Gao.
Donc, ils ont pourtant conscience des graves effets néfastes de cette grève pour notre pays. Il faut préciser que les revendications des grévistes ont trait à l’amélioration des conditions de vie, de travail et au renforcement des capacités opérationnelles...
Cheick Moctar TRAORE
Les autorités maliennes et le Fonds monétaire international sont parvenus à un accord conclu à cet effet, sous réserve d’approbation par l’équipe dirigeante et le Conseil d’administration du FMI. Cela dans le cadre de la facilité de crédit rapide.
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Des éléments de réponse fournis par Dr Choguel Kokalla Maïga, il ressort que la Transition en cours prendra fin avec l’investiture par les autorités en place d’un président élu.
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