Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable a lancé les activités de mise en œuvre de la deuxième phase du «Projet pilote d’électrification des villages maliens par l’énergie solaire», hier à Koniobla dans la Commune de Sanankoroba, Cercle de Kati. Modibo Koné y représentait son collègue en charge des Mines, de l’Énergie et l’Eau. C’était en présence de l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Mali, Chen Zhihong, du maire de la Commune de Sanankoroba, Mamadou Zan Traoré.
Le village de Koniobla est une zone stratégique dans la Commune rurale de Sanankoroba, situé à 80 km de Bamako. Il compte 4.000 âmes qui vivent essentiellement d’agriculture, d’élevage, de l’artisanat et du petit commerce.
Cette cérémonie consacre la mise en œuvre de l’accord de coopération signé le 31 décembre 2020 entre le gouvernement et celui de la République populaire de Chine. Convention dont la première phase a concerné le village de Kirina, Commune du Mandé. Elle a été un succès après l’installation des équipements solaires en 2017.
La mise en œuvre de cette deuxième phase permettra aux populations des localités de Karan et de Koniobla de disposer de 1.195 kits d’éclairage solaires pour les ménages, 200 lampadaires solaires pour l’éclairage public et 17 systèmes d’adduction d’eau potable solaire. À ces réalisations, s’ajouteront deux mini-centrales solaires pour les activités génératrices de revenus.
Selon le maire de la Commune de Sanankoroba, le présent projet permettra de créer plusieurs secteurs d’activités au profit du village. Il s’agit notamment des ateliers de soudure, de menuiserie, de couture, d’électromécanique et de la transformation des produits locaux, dont les femmes sont les actrices par excellence, a énuméré Mamadou Zan Traoré.
Le diplomate chinois a expliqué que les personnel schinois et malien ont effectué de nombreux travaux préparatoires pour que ce projet soit un succès. Pour l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Mali, cela marque une nouvelle étape dans la coopération entre la Chine et le Mali dans le domaine de l’énergie propre. L’énergie est le moteur du développement économique et l’énergie propre constitue la garantie d’un développement durable de la société, a ajouté Chen Zhihong.
«La Chine soutiendra vigoureusement le développement de l’énergie verte et à faible émission en carbone dans les pays en développement et s’engage à ne plus construire à l’étranger de nouveaux projets de production d’électricité à charbon», a-t-il assuré. Le diplomate a indiqué que la Chine continuera d’apporter un soutien actif au Mali pour que le peuple malien explore et réalise sa propre voie de développement. Chen Zhihong a espéré que l’entreprise chinoise «CGC», chargée de la réalisation des travaux, mettra tout en œuvre pour construire un projet de qualité conformément au contrat.
Pour sa part, le ministre Modibo Koné a noté que la mise en place de ces services énergétiques entièrement financés (gracieusement) par le ministère du Commerce de la République populaire de Chine contribuera de façon significative à augmenter l’accès des populations rurales aux services sociaux de base en vue d’améliorer leurs conditions de vie. «Par cette action salutaire, le gouvernement de la République populaire de Chine, accompagne notre pays dans sa politique de développement des énergies renouvelables et dans ses engagements en matière de réduction des gaz à effet de serre», a salué le chef du département en charge de l’Environnement.
Selon lui, ce projet est une traduction opérationnelle des différentes politiques et stratégies de développement énergétique durable. Il a, en la matière, cité la Politique énergétique nationale, dont l’objectif est de contribuer au développement durable du pays.
Cela, a insisté Modibo Koné, à travers la fourniture des services énergétiques accessibles à un plus grand nombre de la population à moindre coût, la promotion des activités socioéconomiques. Le ministre Koné a exhorté les futurs bénéficiaires, notamment les collectivités territoriales et les populations de Karan et de Koniobla à prendre soin de ces installations et à ne ménager aucun effort pour une meilleure exploitation de ces joyaux.
Babba COULIBALY
La 1ère session du comité national de pilotage de l’étude d’élaboration de la Stratégie de développement spatial pour le Sahel (SDSS) et du Plan d’action stratégique territorial de la zone transfrontalière du Liptako-Gourma (PAST-LG) se tient depuis hier dans un hôtel de Bamako..
Les premières plaques issues de la nouvelle procédure d’immatriculation et de réimmatriculation ont commencé à circuler le 22 septembre 2024. De cette date au 28 février 2025, 24.963 véhicules ont été immatriculés.
Face à la recrudescence des mauvais comportements de certains usagers dans la circulation routière, la 2è session ordinaire du conseil d’administration de l'Agence nationale de la sécurité routière (Anaser), tenue le 23 février 2011, avait recommandé d’organiser tous les 24 mars, une Jou.
La surcharge accélère l’usure des véhicules, réduisant ainsi leur durée de vie et augmentant les frais d’entretien. L’État a pris des mesures pour non seulement préserver le réseau routier, mais aussi garantir des conditions de travail durables aux transporteurs et chargeurs.
En plus de la dégradation précoce du réseau routier national, la circulation des gros porteurs hors normes et gabarits entraine d’autres désagréments en milieu urbain comme les accidents. Par peur, les usagers évitent très souvent de dépasser ces véhicules surchargés..
Face au retard constaté dans la mise en œuvre du Règlement n°14 visant à sauver le réseau routier dans l’espace Uemoa, notre pays a pris ses responsabilités en définissant ses propres normes, en accord avec les réglementations internationales.
