
D’où l’hommage appuyé du colonel Goïta au président Modibo Keïta et à ses compagnons de lutte pour l’indépendance. Cet anniversaire est
intervenu dans un contexte marqué par la lutte contre le terrorisme, ce serpent
de mer qui endeuille notre pays depuis une dizaine d’années. Pour autant, le
chef de l’État se dit fier des résultats engrangés par les Forces armées
maliennes (FAMa) engagées sur les théâtres d’opérations. Leur bravoure et leur
détermination ont considérablement réduit les capacités de nuisance de
l’ennemi.
Le président de la Transition
n’a pas non plus tari d’éloges à l’endroit des vaillants soldats qui traquent
nuit et jour les terroristes jusque dans leurs derniers tranchements. Il a salué
également la mémoire des victimes du terrorisme et souhaité prompt rétablissement
aux blessés.
Le chef de l’État a aussi mis
l’accent sur le choix tactique opéré par les autorités de la Transition dans la
lutte contre l’hydre terroriste, celui de ne compter d’abord que sur «nous-mêmes».
Pour y arriver, il fallait nécessairement revigorer notre outil de défense et
de sécurité. Résultat : en deux ans, l’Armée a été dotée de matériels
roulants majeurs, d’armements et munitions pour augmenter les capacités des
unités sur le front.
Il s’agit précisément des avions de chasse de type Su-25
et L-39 Albatros, des hélicoptères de types Mi-35, Mi-24, Mi-8, Mi-171, d’un
avion de transport multi rôles de type Casa C-295, des radars de surveillance,
des moyens de défense sol-air et des drones de type Bayraktar TB2.
«Il est heureux de constater
que les acquisitions des Forces de défense et de sécurité en deux ans de
Transition dépassent largement celles des décennies précédentes», a souligné le
président de la Transition, ajoutant que des initiatives courageuses d’une
grande ampleur ont été entreprises pour la formation du personnel, la gestion
des ressources humaines et l’amélioration des conditions de vie et de travail
des militaires à travers la construction des logements sociaux dans des
garnisons, la prise en charge des
familles des soldats tombés au front.
Oui le Mali compte sur lui-même
pour faire face à la menace mais cela ne veut pas dire qu’il s’enferme, qu’il
tourne le dos aux partenaires, a fait savoir le chef de l’état. «Le Mali n’est
pas un pays isolé», ne cesse de répéter le colonel Goita, précisant que les
autorités de la Transition ont décidé de dire non à la coopération de dépendance
pour aller vers la coopération gagnant-gagnant. Et les résultats de ce choix
hautement courageux et visionnaire sont tangibles en matière de coopération
militaire notamment avec la Russie et la Turküy.
Pour le colonel Assimi Goïta,
notre pays est plutôt ouvert à tous les partenaires à condition que sa
souveraineté, les choix de ses dirigeants et les intérêts de la population
soient respectés.
La sécurité des Maliens et de leurs biens, tel est le souci premier du président Goïta et de son gouvernement. C’est dans ce dessein que les opérations militaires Maliko et Kélétigui ont été initiées. Le chef suprême des Armées a annoncé une autre opération d’envergure dénommée «Tilé Kura» qui, en plus de la consolidation des acquis de «Kélétigui», s’inscrira dans la dynamique de sécurisation de la tenue du référendum ainsi que des élections générales à venir.
Enfin, le président de la Transition a invité les Maliens et les Maliennes à l’union sacrée autour de l’Armée pour la victoire finale sur les forces du mal.
Madiba KEÏTA
Dans un communiqué rendu publié hier, le président de la Maison de la presse du Mali, Bandiougou Danté, informe l’opinion nationale et internationale que dans la journée du 4 mai dernier, le siège de sa structure sis à Médina coura en Commune II du District de Bamako a été envahi par des.
Par décret N°2025-0268 du 25 avril 2025, le président de la Transition a institué une opération dénommée «Dougoukoloko» visant à rétablir l’État du Mali dans ses fonctions régaliennes sur toute l’étendue du territoire national, en s’appuyant sur l’action des Forces armées et .
Ce financement est destiné à faire face à la situation d’urgence : chocs climatiques, insécurité alimentaire, déplacements liés aux conflits armés.
La relecture de la Charte des partis politiques ravise aujourd’hui les débats politiques dans notre pays. Le Mali compte actuellement près de 300 partis politiques et lors des Assises nationales de la refondation (ANR) tenues en décembre 2022, la réduction de leur nombre fait partie des recom.
Faut-il dissoudre les partis politiques ? C’est par cette question que Me Cheick Oumar Konaré, avocat au barreau malien et ancien journaliste, verse son analyse sur le débat concernant la réduction du nombre des partis politiques dans le cadre de la relecture de la Charte des partis politiques .
Le Président de la Transition et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), le Général d’armée Assimi Goïta, a, dans un communiqué rendu public hier, annoncé que le Collège des Chefs d’État de la Confédération AES regrette la destruction d’un drone des Formes armé.