Né à Genève (Suisse) en 1936 Karim Al-Hussaini avait succédé à son grand-père en 1957 et était devenu le 49è imam des ismaïliens nizarites, une communauté musulmane chiite qui compte entre 12 et 15 millions de membres répartis dans plusieurs pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Asie. Ces derniers lui prêtent même une descendance directe avec le prophète Muhammad. Toutefois, son influence a largement dépassé le domaine de la religion.
Milliardaire et philanthrope, le Prince Aga Khan a consacré sa vie à de grands projets de développement à travers sa fondation AKDN. Il a fait construire des hôpitaux, des universités ou encore des centres culturels aux quatre coins du monde. Au Mali, il a financé plusieurs projets, notamment dans les domaines de la santé, de la culture et du tourisme sous le régime du Président Amadou Toumani Touré.
En 2006, la Fondation Aga Khan a initié dans notre pays un projet dénommé «Equinut/Didègè bio-fortifié» dans le cadre de la lutte contre la malnutrition. En 2010, elle a aussi pris en charge la réhabilitation des mosquées de Mopti, Djenné, Djingareyber, Tombouctou. Dans le domaine culturel et touristique, le Réseau Aga Khan a beaucoup investi dans l’aménagement du Parc national botanique et du Musée national en un bloc unique de visite et de loisir sous l’appellation de Parc national du Mali.
À l’occasion des festivités du Cinquantenaire, le Prince Aga Khan et le Président de la République Amadou Toumani Touré ont procédé à l’inauguration de ce parc. Avec les investissements de la Fondation Aga Khan, le Parc national du Mali est aujourd’hui le lieu d’attraction le plus visité à Bamako.
Madiba KEÏTA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.