Cette rencontre est une suite logique de celle tenue à Koulouba entre le président de la Transition et les légitimités traditionnelles
Il y
avait aussi des représentants des Forces de défense et de sécurité, des élus
locaux et des sous-préfets. Le maire de la Commune rurale de Kaladougou, Yacouba Dowele
Marico, a souhaité la bienvenue aux invités, avant de rassurer, au nom de
l’ensemble des collectivités territoriales du Banico, de leur accompagnement,
notamment à travailler pour que le «oui» l’emporte lors des consultations référendaires
à venir.
Quant au gouverneur, il a laissé entendre que cette
rencontre est une suite logique de celle tenue à Koulouba entre le président de
la Transition, le colonel Assimi Goïta, et les gouverneurs et légitimités
traditionnelles. Abdallah Faskoye a expliqué que ce projet de Constitution est
la concrétisation d’une volonté populaire, exprimée lors des Assises nationales
de la refondation (ANR), tenues à
travers le pays en fin décembre 2022.
Son directeur de cabinet a développé les innovations apportées
au projet de nouvelle Constitutio, notamment des articles sur la supression de
la Haute cour de justice, du Haut conseil des collectivités, ainsi que ceux
traitant de la création du sénat, de la Cour des comptes.
Siriman Kanouté a
aussi évoqué d’autres aspects liés au maintien de la laïcité, à la
revalorisation des autorités coutumières, au renforcement des pouvoirs du président
de la République qui peut mettre fin à la mission du Premier ministre.
Il est bon de préciser la possibilité d’écourter le mandat
du président de la République et de tout autre élu pour insuffisance de
rendement. Les langues nationales sont également valorisées (langues
officielles) et le français sera utilisée comme langue de travail.
Après les différents exposés, le chef de l’exécutif et les
experts ont apporté des reponses aux interrogations des participants, portant
essentiellement sur la notion de laïcité, le mode d’élection des membres du Sénat
et l’article sur la fin du nomadisme politique.
Au terme de la journée, femmes,
jeunes et élus ont exprimé leur impatience de voir les autorités de la
Transition fixer la date du référendum pour que le «oui» l’emporte. On pouvait
lire sur des bandéroles : «Dioila dit oui à la nouvelle Constitution du
Mali».
Daniel FOMBA
Amap-Dioïla
Rédaction Lessor
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