
Elle
a d’abord rencontré les notabilités qui ont formulé des vœux pour la stabilité
et la paix dans notre pays et témoigné de leur reconnaissance au Président de
la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta. Mme
Diarra Djénéba Sanogo a rencontré les femmes de Dioïla dans un hôtel de la
place pour leur expliquer l’objet de sa visite. Elle a rappelé être venue
constater de visu la réalité dans les structures de son ressort, notamment les
difficultés auxquelles celles-ci font face et y trouver des solutions. Ajoutant
que sa visite témoigne de leur engagement commun à œuvrer pour le bien-être de
trois piliers fondamentaux de notre société et de notre développement à
savoir : le genre et l’autonomisation de la femme, la promotion et la
protection des droits de l’enfant, ainsi que la valorisation et la préservation
de la famille.
Le
service local en charge de la promotion a été la première structure visitée.
Elle y a été chaleureusement accueillie par la cheffe du service, Aoua Togola
et son personnel. Il ressort des explications fournies à la ministre que la
structure a créé des Activités génératrices de revenus (AGR), à travers la
formation des jeunes filles sur les techniques de tatouage au henné
traditionnel et de perlage et de fabrication de sacs à main et portes-clés pour
leur autonomisation économique
.
Aoua Togola a sollicité le soutien du gouvernement à travers la tutelle pour
améliorer les conditions de vie et de travail du personnel. Cap sur le siège de
l’Union locale des productrices de Karité de Dioila (ULPK) où la ministre
Djénéba Sannogo a vu les matériaux de préparation, la technique de fabrication
et la boutique de commercialisation du beurre de Karité. La présidente de ULPK,
Mme Diabaté Mariam Diabaté et le coordonnateur technique de l’Union, Adama
Diarra, ont expliqué le processus de fabrication du beurre de karité et
souligné quelques préoccupations.
Pour
Adama Diarra, l’ULPK a été créée en 2001 et est surtout composée de 45
groupements et 2010 femmes de 18 à 55 ans. Sa mission principale est de faire
la promotion économique de la femme afin de contribuer aux charges de la
famille. Il a précisé que leur beurre du karité est certifié. C’est un pur
produit bio et conventioné, a-t-il dit, avant d’ajouter que le produit est
exporté, notamment dans la sous-région et dans le reste du monde. Le coordonnateur
technique de l’Union a émis le vœu de voir le gouvernement baisser les tarifs
de douanement et les frais de transport de l’exportation pour rendre leurs
produits plus accessibles dans d’autres pays.
Mme Diarra Djénèba Sanogo a aussi
fait un tour au Centre Siyiriwa, un autre centre de production du beurre de
karité conventionnel et de fabrication du savon local à base de beurre du
karité. Les femmes de cette unité ont expliqué être un regroupement de 34
coopératives de femmes et plus de 1.000 fabricantes de beurre de karité et de
savon. Elles ont rappelé la nécessité de disposer d’un fonds de roulement.
Mme Fabé Binta Bocoum, coordonnatrice du Projet d’autonomisation d’économique des femmes dans la filière de karité a rappelé que les deux unités de production du beurre de qualité totalisent plus de 7.000 femmes dans la Région de Dioïla, mais aussi près de 70 coopératives à la base avec qui le projet karité travaille. Pour elle, le beurre de karité occupe une place de choix dans la région et dans tout le pays. Le 1er adjoint au maire de Kaladougou, dans le Cercle de Dioïla, Soumaila Coumaré, a souligné que la mairie travaille déjà avec ses structures, avant de souhaiter accentuer davantage cette collaboration.
En réponse aux différentes doléances exprimées, la ministre chargée de la Promotion de la Femme a déclaré avoir pris bonne note, mais surtout promis de remonter l’information à qui de droit en vue de trouver des solutions idoines aux problèmes posés.
Amsatou Oumou TRAORE
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