Elle était porteur d’un message du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, à son homologue mauritanien, Mohamed Ould El-Ghazouani, pour la solidarité exprimée envers notre pays face aux sanctions économiques de la Communauté économique des états d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).
La délégation ministérielle comprenait aussi les ministres de l’économie et des Finances, Alousséni Sanou, de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko et de l’Industrie et du Commerce, Mahmoud Ould Mohamed. Arrivée à Conakry mercredi et porteuse d’un message du colonel Assimi Goïta à son homologue guinéen, la délégation ministérielle malienne a participé jeudi au conseil des ministres du gouvernement guinéen à la demande du président Mamadi Doumbouya. Avant de se rendre à Nouakchott où elle a été reçue en audience par le président mauritanien.
à leur sortie d’audience, le chef de la délégation a confié à la presse qu’ils ont eu l’honneur d’être reçus par le président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould El-Ghazouani. Selon Abdoulaye Diop, ils étaient porteurs d’un message du président de la Transition au chef de l’état mauritanien.
«Le message que nous avions la responsabilité de porter au président mauritanien était de venir lui transmettre les sentiments de fraternité, d’amitié et de considération de son jeune frère, le président Goïta », a indiqué le chef de la diplomatie malienne. Avant de préciser que ce message avait trait essentiellement à l’expression de la gratitude du chef de l’état du Mali, du gouvernement et de l’ensemble du peuple malien à l’endroit du président El Ghazouani, de son gouvernement mais surtout du peuple mauritanien pour le soutien et la solidarité apportés à notre pays lorsqu’il a fait l’objet de sanctions inhumaines, injustes et illégales de la Cedeao.
Abdoulaye Diop a rappelé que la Mauritanie s’est tenue aux côtés du Mali, a maintenu ses frontières ouvertes avec lui. Mais aussi a accordé toutes les facilités possibles au gouvernement, aux opérateurs maliens ainsi qu’aux populations pour pouvoir faciliter leur circulation. «Cet acte de la Mauritanie a été une contribution essentielle pour permettre au Mali d’être résilient, de tenir six mois jusqu’à la levée récente de ces sanctions», a déclaré le ministre Diop.
«Notre mission essentielle était de venir exprimer cette gratitude à la République islamique de Mauritanie et de réitérer tous les sentiments de fraternité du Mali. Mais aussi la volonté du président Assimi Goïta et de son gouvernement de continuer à œuvrer pour renforcer et consolider cette relation de coopération, de travailler, mais aussi renforcer le corridor et les échanges entre les deux pays», a souligné le ministre Diop.
D’après lui, il s’agissait également de réitérer la volonté du Mali «de maintenir la relation et la coopération avec la Mauritanie sur les questions de paix et de sécurité qui sont essentielles pour pouvoir permettre à nos populations de créer et partager la prospérité».
à cet effet, il rappellera la vision du chef de l’état. «Nous avons un destin commun et nous devons faire en sorte que nous ayons des relations exceptionnelles qui puissent se situer dans le prolongement de celles séculaires, de fraternité et de bon voisinage qui ont toujours existé entre nos pays».
Enfin, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a ajouté que le président Goïta leur avait demandé d’exprimer son appréciation spéciale au président Mohamed Ould Cheick El Ghazouani. Celui-ci a fait preuve d’un engagement personnel et d’une écoute très spéciale à l’endroit du Mali et a aussi eu une bonne lecture de ce qui se passe dans notre pays. Il a souhaité que le président mauritanien continue à leur prodiguer ses conseils pour pouvoir continuer à travailler ensemble, avec la région et l’ensemble des partenaires.
Envoyé spécial
Dieudonné DIAMA
Dieudonné DIAMA
Ce processus qui se veut sans interférence extérieure, vise à amener nos compatriotes à discuter des préoccupations essentielles, à se pardonner et se réconcilier. La phase communale, tenue du 13 au 15 avril, a suscité une grande mobilisation des populations qui sont venues exprimer leurs po.
Les travaux ont été lancés lundi dernier. La session planchera notamment sur les projets de code pénal et de code de procédure pénale et ceux relatifs au financement des projets de renforcement du réseau électrique et d’extension de l’accès à l’électricité.
La tenue du Dialogue inter-Maliens a été annoncée par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, lors de son adresse à la nation le 31 décembre dernier. Elle vise à sortir définitivement notre pays du cycle de la violence, mais aussi de la haine et de l’intolérance.
Le 6è vice-président du Conseil national de Transition (CNT), Hamidou Traoré, président délégué à l’Union interparlementaire (UIP), a porté la voix du Mali à la 148è assemblée de cette organisation. Il était accompagné par d’autres membres de l’organe législatif..
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Le colonel Assimi Goïta a lancé cet appel lors d’une interview accordée à la presse après avoir déposé une gerbe de fleurs au monument des Martyrs. Il a saisi l’occasion pour féliciter et remercier toutes les Maliennes et tous les Maliens pour leur résilience face aux multiples défis.