
La délégation reçue par le président du CNT, le colonel Malick Diaw
Conduite par la
2è vice-présidente, Haoua Fofana, la délégation de l’ALT a eu également une
séance de travail avec certaines commissions de l’organe législatif malien sous
la présidence de son 1er vice-président, Assarid Ag Imbarcaouane. La
délégation burkinabè, composée de deux commissions notamment celles des
Finances et du Budget ainsi que des Affaires étrangères, de la Défense et de la
Sécurité, est venue s’enquérir des expériences enrichies du Parlement de
Transition malien.
À
sa sortie d’audience, la 2è vice-présidente de l’Assemblée législative de
Transition du Faso a confié à la presse que son Parlement veut s’approprier des
expériences de celui du Mali. «Nous sortons de ces deux entretiens très satisfaits»,
a fait savoir Haoua Fofana, tout en indiquant que le premier entretien qui a
consisté à présenter le CNT les a épatés et leur a permis également de savoir
que «nous avons des similitudes entre nos deux Parlements».
La 2è
vice-présidente a souligné que cela permettra également de mettre à profit les
petites différences qui existent entre le Parlement du Mali et celui du Burkina
Faso. «Pour nous, c’est très positif», a-t-elle laissé entendre.
Concernant
l’audience que la délégation a eue avec le président du CNT, Haoua Fofana a
fait savoir qu’ils ont été encore plus satisfaits au point où ils se sont
sentis chez eux. La 2è vice-présidente de l’ALT se réjouit de cette chaleur
humaine que le Mali dégage. «Depuis notre arrivée dimanche à l’aéroport,
nous avons été chaleureusement accueillis et nous avons été également logés
dans les différents hôtels.
À chaque fois qu’il y a besoin, quelqu’un est là
pour nous accompagner. Alors, nous sommes chez nous et nous sommes fiers d’être
là aujourd’hui», a dit Haoua Fofana, le sourire aux lèvres.
Il faut noter que depuis un certain temps, le Mali et le Burkina Faso travaillent ensemble pour renforcer les liens de fraternité et de solidarité qui unissent nos deux pays, confrontés aux mêmes réalités socio-sécuritaires.
Souleymane SIDIBE
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