Dr Kalil Sangho
Dr Kalil Sangho, spécialiste du domaine,
explique que cette visite est primordiale pour qu’une intervention chirurgicale
soit sans danger. «La consultation pré anesthésie est essentielle pour la
sécurité et le confort des patients», indique le praticien de l’Hôpital du
Mali. Selon notre spécialiste, depuis 1994, tous les patients qui doivent subir
une intervention chirurgicale sont obligés de faire une consultation pré
anesthésie pour leur sécurité et leur confort.
Contrairement aux autres consultations,
celle-ci ne dure que 15 minutes. Le toubib dit qu’elle est réalisée dans les
48h à dix jours précédant toute chirurgie. Pour que la chirurgie soit réalisée,
il faut que le patient soit apte. C’est pourquoi le malade fait des bilans
biologiques et radiologiques. En cas d’anomalies, c’est à l’anesthésiste de les
corriger. Et l’intervention n’aura lieu que lorsque toutes les anomalies sont
corrigées.
Comment se fait une CPA ? Selon
l’anesthésiste, c’est très simple. Il faut passer par un interrogatoire du
patient avec des questions simples dans le but d’éviter cinq grands risques.
Après, il faut passer à l’examen clinique du patient, explique
l’anesthésiste-réanimateur. Cela passe par la prise de la tension artérielle du
patient avec un «lifebox» pour permettre d’identifier la quantité d’oxygène
dans le globule rouge. Le poids du patient est pris. Après cela, dit le
spécialiste, il faut l’examen des grandes fonctions vitales : neurologiques,
respiratoires et la fonction cardio-vasculaire. Les techniques d’anesthésie
(les avantages et les inconvénients) sont alors expliquées au patient. Et on
lui indique l’anesthésie adaptée à sa pathologie.
On lui donne également des consignes et des
conseils. Le patient doit aussi être à jeun le jour de l’intervention. Il ne
doit ni manger, ni boire encore fumer : c’est le jeûne pré opératoire,
c’est-à-dire qu’il doit s’abstenir de faire ces choses 4 h à 6 heures avant
l’opération. L’anesthésiste dit que les enfants peuvent boire un liquide (jus
sans pulpe) 2h avant l’intervention. Dr Sangho insiste surtout sur le fait
qu’il faut rassurer le patient pour dissiper toute inquiétude. Ces informations
sont inscrites sur une fiche appelée fiche CPA, qui est apportée le jour de
l’intervention.
L’objectif essentiel est de faire
l’évaluation d’un certain nombre de facteurs de risques. D’après Dr Sangho, il
existe environ cinq risques majeurs qui peuvent survenir au cours d’une
intervention chirurgicale. C’est pourquoi, il est demandé au patient s’il a une
allergie particulière à un médicament ou à un aliment, sachant qu’il y a
souvent un croisement entre les produits anesthésiques que nous utilisons et
certains aliments. Il explique que cela permet d’éviter les risques qui peuvent
être à l’origine d’une allergie particulière. Il y a aussi les risques
d’intubation difficile qui sont liés à l’anesthésie.
L’anesthésiste dit que lorsqu’on fait
dormir un patient, il ne respire plus. Dans ce cas, il faudra prendre le relais
avec une machine qu’on appelle respirateur. Il peut avoir des nausées et
vomissements post-opératoires. Il y a des sujets qui sont réellement sensibles
et qui peuvent avoir des vomissements, soit à l’induction au début de l’intervention,
soit en post-opératoire. Il existe également le risque hémorragique et celui
cardio-vasculaire, mais qui peut être évalué lors de la consultation.
Selon notre toubib, la chirurgie n’est plus de la torture comme c’était le cas
en 1846. Depuis l’avènement de l’anesthésie, cette chirurgie a complètement
changé. Il est important de signaler que l’anesthésie en elle-même peut
entraîner des troubles respiratoires et cardiaques.
Dr Sangho assure que ces risques sont prévenus d’abord par la CPA, avant d’être pris en charge au bloc opératoire. Mieux, il estime que ces risques sont très rares de nos jours avec l’avènement des professionnels spécialisés en anesthésie et réanimation. Ce qui veut dire que désormais, il n’y a pas de raison d’avoir peur de l’anesthésie.
Fatoumata NAPHO
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