
Dans un entretien accordé hier à la presse publique, le patron du département de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration explique en profondeur les motivations qui sous-tendent l’organisation de ces journées de renforcement de la communication gouvernementale. «Le Président de la Transition, le Général d’armée Assisi Goïta, a instruit le gouvernement de satisfaire tous les besoins de la population malienne. Aujourd’hui, la communication est essentielle voire indispensable dans le cadre de la refondation. On ne peut pas refonder un pays, ni faire de grosses réformes sans informer le peuple sur la base de la redevabilité. Le Président de la Transition a demandé à ce que le gouvernement organise cette formation afin de renforcer les capacités de ses membres, de mettre le maximum d’outils et de stratégies ensemble pour pouvoir informer, sensibiliser et échanger avec la population, les médias et les autres acteurs du domaine», a expliqué le ministre Alhamdou Ag Ilyène.
Ces journées entrent dans le cadre de la volonté politique des autorités de la Transition d’œuvrer pour une meilleure adhésion de la population à la refondation. «Aujourd’hui, le secteur de la communication est devenu un secteur très étendu dans lequel il y a du tout et beaucoup d’artifices qui cachent la vérité. Il va falloir que le gouvernement crée beaucoup plus d’homogénéité, de cohésion et d’harmonie dans sa communication», a souligné le ministre chargé de la Communication. Et de rappeler que la communication n’est pas figée et s’adapte au contexte.
Aujourd’hui, le Mali est en guerre contre les groupes armés, des terroristes, de l’économie criminelle et une campagne d’intoxication très hostile au Mali à l’extérieur depuis que nous avions pris la décision d’aller vers notre souveraineté et de créer la Confédération des États du Sahel (Confédération AES) avec nos frères du Niger et du Burkina Faso. Le ministre Alhamdou Ag Ilyène de souligner aussi l’urgence d’agir pour une meilleure coordination de toutes ces actions. «Tout cela mis ensemble doit être défendu et mis en œuvre à travers une communication qui est essentielle pour la réussite de toutes ces actions. Et c’est par la communication que vient le message qui permet d’aller à l’action» a-t-il déclaré.
LES ATTENTES DU GOUVERNEMENT- Première attente à laquelle cela doit aboutir reste la satisfaction de la population en temps de communication. «Le gouvernement va être plus proactif et nous n’allons plus être dans l’attente et nous allons prendre des initiatives pour assumer notre responsabilité, conformément aux instructions du Président Goïta pour que le peuple malien soit informé à l’avance», a soutenu le patron du département en charge de la Communication. Il a également précisé que la cible nationale demeure le peuple malien à l’intérieur, les compatriotes de la diaspora et les populations de la Confédération AES parce que le monde change, le Mali aussi, donc il va falloir s’adapter et pour pouvoir enrayer cette campagne hostile à l’encontre du peuple malien. Mais aussi de donner la bonne et saine information à la population en vue de permettre aussi l’interaction.
Ce n’est pas seulement que le gouvernement doit informer le peuple, mais il faut aussi qu’il se donne le moyen d’écouter le peuple et de savoir qu’est ce que celui-ci pense de son action et pouvoir agir et s’adapter aux intérêts du peuple. Donc je m’attends à un renforcement de nos capacités, à plus d’harmonie dans la communication gouvernementale et à plus de pro-activité ». Pour ce qui concerne la formation, elle se déroulera en deux phases. La première journée sera consacrée aux membres du gouvernement et la deuxième sera axée sur les acteurs médiatiques, l’ensemble des acteurs publics et privés.
Elles seront animées par des experts nationaux et internationaux dont plusieurs anciens ministres chargés de la Communication sur des thématiques variées, notamment «La communication gouvernementale à l’heure de la refondation», «La communication et le terrorisme au 21è siècle», «La guerre informationnelle, les rôles et responsabilités des dirigeants en matière de communication gouvernementale». Il s’agit également pour le gouvernement à travers ces journées de renforcer le leadership communicationnel des ministres, d’améliorer la gestion de la communication de crise. Mais aussi de structurer une communication proactive et stratégique, de renforcer la relation avec les médias et l’opinion publique et d’intégrer la communication numérique dans l’action gouvernementale.
Amadou SOW
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, a expliqué que son département a initié des actions de restauration de nos valeurs culturelles. Ce, à travers des espaces de dialogues citoyens, notamment “Denbe donbaw” où des personnali.
La symbolique de dénomination des voies, places et établissements publics du nom des grandes figures de notre pays a trouvé grâce aux yeux de nos compatriotes parce que c’est pour immortaliser ces figures historiques (héros et autres légendes)..
Dans le dynamisme de l’appropriation de l’hymne de la Confédération des États du Sahel (AES) après son lancement au Palais de Koulouba, la semaine passée par le Président de la Transition et Président en exercice de la Confédération, le Général d’armée Assimi Goïta, le Centre nat.
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Ce régime qui couvre les assurés volontaires du monde de la culture offre aussi l’opportunité de souscrire à l’Assurance maladie obligatoire (AMO) pour une prise en charge du risque maladie. L’Assurance volontaire pour la culture (Avoc) est aussi un moyen de prendre en charge les angoisses.
Le Projet Mali Ko, en français «Le Mali dit…» a été officiellement lancé, vendredi dernier dans la salle des spectacles du Complexe culturel BlonBa à Baco Djicoroni..