
Des membres du CNT en train de voter
La plénière a été dirigée par le président de l’institution, le colonel
Malick Diaw. En premier lieu, les membres du CNT ont approuvé le projet
de loi fixant le régime de la protection et de la promotion du patrimoine
culturel national. Les innovations apportées dans ce texte ont trait au
renforcement de la protection et la catégorisation des infractions d’atteinte
au patrimoine culturel ; à l’aggravation des peines applicables en la matière.
S’y ajoute la prise en compte des dispositions du chapitre IV du deuxième
protocole de 1999 relatif à la convention de la Haye pour la protection des
biens culturels en cas de conflits armés.
Pour le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de
l’Industrie hôtelière et du Tourisme, qui défendait ce texte, celui-ci vise à
renforcer le dispositif juridique actuel qui, selon lui, ne protège pas
suffisamment le patrimoine culturel national face aux menaces «multiples» et,
de plus en plus, «cinglantes». Andogoly Guindo dira que ce projet de loi a prévu
des dispositions pénales avec des peines dissuasives allant de l’emprisonnement
à des amendes pouvant atteindre jusqu’à 2 millions de Fcfa.
Mais également
des peines privatives de liberté «d’une certaine gravité». «Le but recherché
est de décourager ceux qui se donnent le loisir de s’attaquer aux éléments du
patrimoine culturel national », a déclaré le ministre en charge de
l’Artisanat. Andogoly Guindo a signalé que le texte
introduit dans le système de protection la composante immatérielle du
patrimoine culturel. « Ce qui n’est pas le cas avec le dispositif actuel»,
a-t-il précisé. Ce projet de loi a été voté par 105 voix pour, zéro contre et
autant d’abstention.
Le ministre Guindo a également défendu le projet de loi
portant création de la Cellule d’appui à l’emploi et à la formation
professionnelle des Diplômés et formés en langue arabe. Il représentait son
collègue en charge de l’Entrepreneuriat national. Ce texte permettra aux Diplômés
et formés en langue arabe d’avoir la chance de regagner le tissu socio-économique
et de mettre en œuvre leur expérience soit par l’entrepreneuriat ou par la
reconversion.
Il offre également aux «arabophones» l’opportunité d’apprendre le
français qui leur permettra de compétir aux appels à projets nationaux et
internationaux et de faire financer leurs projets par le budget national.
Ce projet de loi permet-il de circonscrire la problématique de l’emploi des arabophones dans notre pays ? En réponse, le ministre Andogoly Guindo dira que ce texte est une contribution qui pourra «nous amener vers la réduction du déficit d’emploi de ces personnes diplômées dans la filière arabe». Ce projet de loi a été adopté par 98 voix pour, zéro contre et autant d’abstention.
Bembablin DOUMBIA
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