
Le projet a contribué à réduire la polarisation et à renforcer la coopération entre les acteurs religieux
La cérémonie a été présidée par le chef de cabinet du ministre des Affaires religieuses, du Culte et des Coutumes, Cheick Oumar Traoré. C’était en présence des acteurs religieux, des représentants des organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers. Objectifs : engager des discussions sur les leçons apprises du projet et plaider pour le maintien de la liberté de religion et de croyance dans les agendas du gouvernement et des organisations religieuses.
Le projet JISRA est une initiative conjointe de cinq ONG internationales, coordonnée par «Mensen Met een Missie» et financé par le ministère néerlandais des Affaires étrangères. Au Mali, le consortium comprend Search For Common Ground, Tearfund, le Réseau islam population et développement (Ripod), le Mouvement des cadres et responsables chrétiens (MCRC) et Jeunesse en mission (JEM).
Durant ses 56 mois d’exécution, le projet a permis la mise en place de cadres de dialogue interreligieux, la formation de 250 leaders religieux à la médiation et à la transformation des conflits. S’y ajoutent l’organisation de 36 initiatives de solidarité et la production de 300 messages religieux promouvant la tolérance et la cohésion sociale. Ces actions ont contribué à réduire la polarisation et à renforcer la coopération entre acteurs religieux, les dotant d’outils pour faire face aux défis sécuritaires et sociaux. Ce forum a ainsi permis de capitaliser les acquis et de tracer des perspectives pour pérenniser les efforts de promotion de la paix et de la justice au Mali.
Le directeur-pays de Search For Common Ground, M’Bara Adiawiakoye, a salué l’achèvement du projet JISRA, soulignant que la religion peut être une force de paix et non de division. Selon lui, le projet a transformé cette conviction en une réalité concrète dans les Régions de Tombouctou, Ségou, Mopti, Gao et à Bamako. Il a mis en lumière les réalisations clés du projet qui ont démontré la capacité des différentes confessions à collaborer pour le bien commun. M’Bara Adiawiakoye a aussi fait état de l’appui au renforcement des capacités de 150 responsables de groupes de femmes et de jeunes en communication non violente, ainsi que la formation de 125 leaders religieux à la gouvernance. En outre, il a indiqué que le projet a formé 125 acteurs des médias locaux et a produit plus de 300 messages de tolérance.
De son côté, le président du comité de pilotage du projet JISRA, Emmanuel Sagara, est revenu sur sa mission et son mandat qui était, entre autres, de conduire une orientation stratégique et une supervision globale du programme. Mais aussi l’évolution globale du projet, fournir des conseils sur divers aspects et discuter sur le positionnement stratégique de JISRA dans le pays. Il a prié «le Dieu unique» pour que toutes les conditions favorables soient réunies afin que chaque Malien comprenne qu’il doit non seulement tolérer son concitoyen, d’autres croyances mais surtout l’accepter comme fils de Dieu.
Dans son discours de clôture, le chef de cabinet du ministre chargé des Affaires religieuses a indiqué que ce projet a permis de cultiver le jardin des dialogues interreligieux institutionnalisés, le renforcement des capacités des acteurs religieux et les communautés sur leurs droits et devoirs. Mais aussi la sensibilisation au sein de la population et particulièrement de la jeunesse. Cheick Oumar Traoré a adressé une mention spéciale aux partenaires techniques et financiers pour leur expertise et soutien, qui ont été des catalyseurs indispensables. Pour lui, la clôture de ce projet n’est pas une fin, mais un commencement.
«Nous devons ensemble pérenniser les acquis. Les cadres intra et interreligieux doivent continuer leurs œuvres. Les mécanismes de médiation doivent rester vigilants. L’esprit de ce projet doit continuer à vivre dans les écoles, mosquées, églises et dans le cœur de chaque citoyen», a plaidé le chef de cabinet. Il a donné l’assurance que le gouvernement à travers le ministère en charge des Affaires religieuses s’engage à faire de la liberté des religions et des croyances une priorité permanente. «Nous intégrerons les recommandations de ce projet dans nos politiques nationales», a promis Cheick Oumar Traoré.
Souleymane SIDIBE
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