
Le président de la Commission, Ousmane Issoufi Maïga
Dans un calendrier parvenu à notre rédaction, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, président de la Commission, les rapporteurs et experts membres seront face ce matin aux Autorités et légitimités traditionnelles, aux représentants des confessions religieuses, des communicateurs traditionnels, de la confrérie des chasseurs. Dans l’après-midi, toujours au CICB, ce sera autour des Organisations de femmes, de jeunes et de personnes vivant avec un handicap, les Organisation intervenant dans le domaine de la gouvernance, des libertés, des droits humains, contre la corruption (dont la Commission nationale des droits de l’Homme).
La commission entend appliquer les dispositions de l’article 8 du Décret n°2024-0714/PT-RM du 10 décembre 2024 relative à sa création et qui lui donne la latitude de consulter les forces vives. Il faut rappeler que cette méthodologie citoyenne a prévalu lors du Dialogue inter-maliens pour la paix et a réconciliation nationale tenu de février à mai 2024 et lors de la mission de la commission de rédaction de l’avant-projet de Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale qui a travaillé de juillet à novembre derniers. Les deux processus ont été conduits par l’ancien Premier ministre.
Les consultations se poursuivent cette semaine, du mardi au vendredi. La commission recevra les partis et regroupements politiques, les syndicats, les organisations socio-professionnelles, le patronat, les universités, les organisations professionnelles des médias, les autorités administratives indépendantes. À partir du vendredi et jusqu’en début de semaine prochaine, les membres de la Commission feront le tour des institutions de la République.
Il faut noter que le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta tient à l’élaboration de cette Charte pour asseoir définitivement une véritable architecture de paix et de réconciliation dans notre pays. C’est dans cette vison qu’il a décidé, en fin 2023, une appropriation du processus de paix par les Maliens en lien avec nos valeurs cardinales de paix, cohésion sociale, de vivre ensemble et de réconciliation. Cette appropriation a été assortie de la dénonciation par le Gouvernement de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger.
Il faut noter que l’article 3 du décret n°2024-0714/PT-RM du 10 décembre 2024, précise que «la Commission de rédaction du projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale est chargée d’élaborer le projet de texte de la Charte devant constituer le document de référence pour toutes initiatives, actions et activités qui concourent à la sécurité, à la paix, à la réconciliation nationale, à la cohésion sociale et au vivre-ensemble au Mali». C’est dire combien la commission a hâte de recueillir les observations, contributions des forces vives dans la série de consultations citoyennes qui démarrent aujourd’hui.
Madiba KEÏTA
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