Le ministre chargé des Mines, Amadou Kéïta (c), avec les membres du nouvel organe en présence du président, Fousséni Togola (3è à partir de la gauche)
Pendant
son mandat d’une année, le nouveau collège travaillera sur cinq axes
prioritaires. Il s’agit de l’élaboration des instruments de gouvernance, la
relecture et la mise à jour des textes régissant la Chambre des mines,
l’organisation des élections, la gestion des affaires courantes, le
rassemblement des acteurs du secteur minier autour des idéaux et des objectifs
de la structure.
La cérémonie d’installation
des membres de ce collège a été présidée par le ministre des Mines, Amadou
Kéïta, en présence de son président Fousséni Togola. Pour l’occasion, le
ministre des Mines a assuré que son département reste engagé dans la voie du
renouveau de la Chambre. Cela, à travers l’organisation d’élections justes,
consensuelles et crédibles. Selon le chef du département, les réformes en cours
exigent une mise à niveau des instruments institutionnels pour permettre à
l’ensemble des structures et services de jouer pleinement le rôle nouveau qui
leur est dévolu.
«Ce processus de révision
prendra en charge les évolutions administratives dans le découpage territorial
en vue de doter la future élection d’un cadre juridique conforme aux attentes
de l’ensemble des acteurs», a-t-il indiqué. Pour ce faire, le ministre Amadou
Keïta a exhorté le collège à une démarche proactive d’écoute des sensibilités,
de rapprochement des positions et d’ouverture vers les bonnes pratiques dans la
gouvernance des instances consulaires telles que la Chambre au Mali ou dans la
sous-région.
Affirmant que le collège a la prérogative du fonctionnement de la
Chambre, le patron des mines a renouvelé sa volonté à collaborer étroitement
avec l’ensemble des services et structures de son département pour l’atteinte
des objectifs. De son côté, Fousséni
Togola a assuré que le nouveau collège mènera à bien les tâches qui lui ont été
assignées. Et d’inviter le bureau sortant à participer activement à la
réorganisation de la Chambre des mines, une institution propre à tous les
acteurs du secteur.
Siguéta Salimata DEMBÉLÉ
Rédaction Lessor
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.