
«Une seule terre, agissons ensemble». C’est le thème de la 28è édition de la Campagne nationale de reboisement dont le coup d’envoi a été donné hier par le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, à Tabou dans la Commune rurale de Siby. Pour cette édition, le programme de reboisement prévoit la production de 17.583.768 plants à prédominance d’espèces locales, le ramassage de 308.000 noix et la récolte de 179.340 boutures. La campagne envisage également le reboisement de 19.233 hectares, la préservation de 5.949 hectares de formation naturelle.
Le thème de cette année, selon le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, est assez évocateur et plein de significations. Il renseigne, dira-t-il, sur l’importance capitale de l’arbre dans notre environnement et la nécessité de la participation de tous les citoyens à la lutte contre la dégradation de leur cadre de vie. « Si chaque Malienne et chaque Malien plantait et entretenait un arbre annuellement, nous aurions 20 millions d’arbres par an », a indiqué le ministre Modibo Koné avant d’inviter tous les Maliens, les partenaires où qu’ils se trouvent, à s’engager résolument dans la plantation et l’entretien des arbres. Le représentant de l’Unesco au Mali, Mohamed Touré, a déclaré que cette campagne de reboisement revêt toute son importance dans la mesure où elle va permettre à terme d’inverser la tendance à la dégradation actuelle, d’augmenter la masse ligneuse.
Et par ricochet, renforcer la capacité de séquestration des gaz à effet de serre particulièrement le CO2 grâce au phénomène de la photosynthèse et contribuer ainsi à atténuer les impacts du changement climatique. « Le reboisement est une opération importante dans le contexte actuel dominé par le changement climatique », a-t-il ajouté, estimant cependant qu’il faut noter que son succès est fortement compromis par les pressions anthropiques qui continuent de se manifester au travers de l’exploitation anarchique et abusive du bois pour la satisfaction des besoins énergétiques et matériels. Par conséquent, a-t-il conseillé, pour assurer le succès des opérations de reboisement, d’autres actions telles que la sensibilisation et l’éducation des populations doivent être déployées de même que des dispositions visant la protection des arbres nouvellement plantés contre divers prédateurs.
Par ailleurs, l’Unesco se réjouit d’accompagner l’État dans les initiatives de reboisement dans le cadre des projets financés par le Fonds climat. Elle intervient ainsi dans l’arrondissement de Siby en partenariat avec l’ONG Projets solidaires (PS Mali) et l’Agence des énergies renouvelables en coordonnant l’exécution du projet d’appui à la sylviculture. Dans cette perspective, les clubs Unesco chapeautés par la Commission nationale de l’Unesco planifient la mise en œuvre du projet «Camps chantier international de reboisement» en impliquant 400 jeunes venant du Mali et d’autres pays d’Afrique de l’Ouest dans la plantation de 100.000 plants.
S’adressant aux femmes et aux jeunes, le Premier ministre a déclaré : « L’acte que nous venons de poser, nous le faisons pour leur avenir, leur bien-être et leur cadre de vie ». Et d’ajouter qu’en plantant ces arbres, nous réglons plusieurs problèmes à la fois. Tout d’abord, a-t-il souligné, la préservation de l’environnement et du cadre de vie mais aussi la production de nourriture et de médicaments. Vu l’importance des arbres et de leur préservation, le chef du gouvernement a invité toute la population à emboîter le pas des autorités afin de faire de ce symbole un gage de développement. Il a surtout exhorté la population de Siby à bien entretenir ces arbres qui viennent d’être plantés.
Le maire Daouda Kéita et son équipe ont pris l’engagement de veiller sur ces plants. L’édile a promis le suivi régulier de l’espace reboisé. La cérémonie a été agrémentée par des prestations artistiques des chasseurs «dozos» de Siby et des sketches animés par une troupe invitée par la direction nationale des Eaux et Forêts et le Club Unesco sur l’importance de la plantation d’arbres. L’événement a pris fin par la plantation du premier arbre par le chef du gouvernement.
Anne Marie KEITA
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