Le syndicat assure ne pas être dans une posture va-t-en guerre
Il étai environ 8 heures. Le secrétaire général du comité syndical de l’établissement, Papa Sadio Traoré, et ses camarades se sont assis devant la porte avec des affiches qui claquaient au vent des slogans comme «tɔrɔ bɛ ye», prosaïquement il y a la souffrance. Le sit-in était simultanément observé dans toutes les agences de la BDM-SA sur toute l’étendue du territoire et à l’extérieur, selon le secrétaire général, dont le syndicat est membre de la Fédération nationale du pétrole, des commerces, des assurances et des banques (Fenpecab), elle même affiliée à la Confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM).
Les syndicalistes déplorent l’absence de dialogue social et la non obtention d’une gratification solaire pour les agents leur permettant de s’équiper en panneaux solaires et accessoires en vue de les mettre à l’abri des coupures d’électricité. Ils évoquent l’exemple de certains établissements bancaires de la place qui auraient financé des projets similaires pour leurs salariés. Le secrétaire général du comité syndical de la BDM-SA peste contre la non exécution de certains articles de leur accord d’établissement comme par exemple la lenteur dans la mise en place de la commission paritaire avancement-reclassement annuel des travailleurs. Les travailleurs reprochent également à la direction de la Banque la non application du taux d’imposition de 10% pour tous les biens mobiliers réformés. Au lieu du taux convenu, les travailleurs se sont vus appliqués les 100% de frais sur l’acquisition de ces biens mis en vente.
Les syndicalistes exigent aussi la régularisation des intérimaires d’ici le 31 décembre prochain. Autre grief porte sur la non application d’une clause interne qui stipule que la banque en cas de besoin de recruter des agents, elle doit accorder la priorité à ceux de la classe 4 C, qui sont appelés gradés, et dont l’ancienneté dépasse 15 à 30 ans. Si l’entretien est concluant, ces derniers passent à la classe 5 et deviennent des cadres.
À en croire les syndicalistes, il y a des agents qui sont en poste depuis 10 à 15 ans sans bénéficier du moindre avancement ou reclassement. Ce qui est source de beaucoup de frustrations. Selon le secrétaire général du comité syndical de la BDM-SA, ces points de revendications sont des engagements pris par l’administration et qui n’ont pas été respectés. Et de préciser que les positions avaient achoppé dans les négociations lundi dernier.
Papa Sadio Traoré assure que le syndicat n’est pas dans une posture va-t-en guerre. Mais, les travailleurs sont de plus en plus exaspérés par les engagements non tenus, a-t-il dit. Des accords ont été obtenus sans connaître un début d’exécution et les travailleurs ont le sentiment que la direction générale ne presse pas le pas pour satisfaire leurs revendications. Papa Sadio Traoré espère que ce sit-in aboutisse à la satisfaction des doléances. Les syndicalistes se réservent le droit de déposer aussi un préavis de grève en cas de non satisfaction, mais ne ferme pas la porte au dialogue. «On veut un compromis, mais pas de compromissions», a averti le syndicaliste.
Siguéta Salimata DEMBÉLÉ
Rédaction Lessor
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