
Le présidium lors de l’ouverture des travaux, mardi dernier dans un hôtel de la place
L’ouverture des travaux
était présidée par le secrétaire général du ministère de la Justice et des
Droits de l’Homme, Dr Boubacar Sidiki Diarrah. C’était en présence du directeur
général de l’Argasc, Oumar Traoré et du représentant résident adjoint du
Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Mali, Roland Seri.
Les
thématiques portent essentiellement sur les mécanismes de recouvrement des
avoirs criminels et la coopération judiciaire internationale. Objectif :
faire connaître aux acteurs de la chaîne pénale l’Argasc en mettant l’accent
sur son opérationnalisation. Pour son directeur général, il s’agit d’avoir un
cadre d’échanges et de collaboration avec les différents acteurs impliqués dans
la lutte contre la corruption et les infractions assimilées. Cela, pour avoir
une vision commune et s’engager pour l’intérêt national dans le cadre de la
lutte efficace prônée par les autorités, avec un focus sur le recouvrement des avoirs criminels.
Avoirs
criminels dont le recouvrement va bien au-delà de la récupération des
ressources financières détournées, a expliqué le représentant du Pnud au Mali.
Selon Roland Seri, il incarne une justice réparatrice, rétablit les droits de
l’État et des victimes et renforce la confiance des citoyens envers les
institutions judiciaires. À cet égard, a annoncé le représentant du Pnud, les
capacités des structures clés du ministère de la Justice que sont l’Argasc et
le Pôle national économique et financier (Pnef) seront renforcées dans les
prochains jours. Cela en mettant à leur disposition des équipements
informatiques pour la digitalisation de leurs services et le renforcement des
compétences techniques de leurs différents personnels.
Pour
sa part, le secrétaire général du ministère en charge de la Justice dira que
cet événement constitue une étape dans la perspective d’un Mali nouveau dans la
mesure où il vise à donner une orientation nouvelle à la lutte contre la
criminalité sous toutes ses formes. Pour Boubacar Sidiki Diarrah, le moment est
venu de mettre fin aux activités des criminels en privilégiant le recouvrement
des avoirs, étant donné que les conséquences de la criminalité organisée sont incommensurables
sur la paix, la sécurité et le développement socio-économique de notre pays,
voire de notre continent.
Il a rappelé que l’Afrique perd environ 3,7% de son
Produit intérieur brut (PIB) chaque année du fait des flux financiers
illicites. Il a fait savoir qu’aujourd’hui, le défi à relever dans la lutte
contre les activités illégales se matérialise par la mise en place de certains
mécanismes, tels que l’amélioration des cadres juridiques et institutionnels et
une application efficace de la loi par les acteurs de la chaîne pénale.
Souleymane SIDIBE
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