Les Forces armées maliennes (FAMa) ont arrêté les 17 et 18 novembre derniers six membres présumés du réseau terroriste impliqué dans l’attaque du 17 septembre dernier à Bamako. Cette opération a été menée avec succès grâce à la coordination exemplaire des unités spécialisées et à la coopération étroite des populations.
La Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa) l’a annoncé le mercredi 27 novembre via un communiqué publié sur ses plateformes numériques. Elle précise que les individus arrêtés sont soupçonnés d’avoir facilité l’arrivée et l’installation du commando terroriste qui a mené les attaques, d’avoir mené des missions de surveillance des sites à attaquer et d’avoir apporté un soutien logistique aux Groupes armés terroristes (GAT).
L’état-major général des Armées invite à la vigilance accrue, car des individus mal intentionnés travaillant avec les groupes terroristes peuvent se dissimuler dans la population. La hiérarchie militaire signale que ces arrestations signifient une avancée majeure dans notre lutte continue contre le terrorisme, et les FAMa restent déterminées à poursuivre leurs efforts pour assurer la sécurité dans tout le pays. Selon le service de l’information de l’Armée, les forces combattantes réaffirment leur engagement à lutter sans relâche contre toutes les formes de terrorisme et à travailler à la construction d’un environnement sûr et sécurisé.
Pour rappel, des hommes lourdement armés avaient attaqué très tôt le mardi 17 septembre dernier, l’école de la gendarmerie de Faladié et la base militaire 101 de l’Aéroport international Président Modibo Keita Sénou. Les combats se sont engagés pendant une partie de la journée. La situation a été vite maîtrisée par nos Forces de défense et de sécurité. Dans une interview accordée à la presse, le chef d’état-major général des Armées avait annoncé la neutralisation des terroristes infiltrés, ajoutant que les complices étaient aussi activement recherchés. Pour la circonstance, le Général de division Oumar Diarra avait demandé aux populations de fournir des informations pour faciliter le travail des FAMa.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.