Les responsables de l’organisation célébrant ses 30 bougies à la faveur d’une conférence de presse, mercredi 4 décembre dans un hôtel de la place
L’Association
pour la résilience des communautés pour l’accès au développement et à la santé
(Arcad Santé Plus) ou ex-Arcad Sida est un acteur clé de la lutte contre la
pandémie du Sida et des maladies opportunistes (paludisme tuberculose) et les
hépatites virales. L’Association a été portée sur les fonts baptismaux le 29
novembre 1994 à Bamako sous le nom Arcad Sida par un groupe de médecins pour
apporter une réponse médicale et psychosociale aux personnes vivant avec le VIH
(PVVIH).
En
2020, Arcad-Sida s’est muée Arcad Santé
Plus. Pour assurer un accompagnement et une prise en charge globale en faveur
des personnes infectées et affectées par le VIH/Sida, l’Association a aussi
créé le Centre d’écoute de soins et d’accompagnement et de conseil (Cesac) de
Bamako en 1996. Arcad Santé Plus qui
souffle ses 30 bougies a organisé, hier dans un hôtel de la place, une
conférence de presse pour faire le bilan de ses trente ans de combat contre le
Sida et se projeter dans l’avenir.
Les principaux conférenciers étaient, le
président d’honneur d’Arcad Santé Plus, Dr Alou Sylla, la coordonnatrice de la
Cellule sectorielle de lutte contre le Sida, la tuberculose et les hépatites
virales (CSLS TBH), Dr Coulibaly Madina Konaté, et la présidente du Comité de
coordination des activités du Fonds mondial au Mali, (dont le sigle en anglais
est CCM), Dr Awa Diarra. La gestionnaire du portefeuille du Fonds global pour
le Mali, Saran Branchi Fadiga y était ainsi que
la directrice générale d’Arcad Santé Plus, Dr Dembélé Bintou Keïta.
Le
président d’honneur de l’Association a fait la genèse de la lutte contre la
pandémie et se souvient des épisodes douloureux. Au début, ça n’a pas été
facile, mais avec l’abnégation et la détermination des militants d’Arcad Santé
plus à secourir les personnes atteintes du virus de la pandémie, on a eu des
résultats satisfaisants, aussi bien au plan national que sous-régional,
notamment en Afrique de l’Ouest. Le conférencier a exprimé sa foi en l’avenir,
parce qu’il estime que la relève est bien assurée avec la jeune garde de
médecins au sein de l’Association. Selon lui, tous les militants qui assumaient
leur statut sérologique au sein de l’Association ont bénéficié d’une prise en
charge gratuite.
Pour lui, c’est ce qui a aussi permis l’adhésion d’autres
personnes PVVIH à l’Association. Celle-ci appuie aussi ses adhérents infectés
au VIH à mener des Activités génératrices des revenus (AGR). Par ailleurs, le
président d’honneur a remercié l’État pour son accompagnement, mais aussi les
partenaires pour leurs appuis constants en vue de l’atteinte des objectifs. Pour
la présidente du CCM, Arcad Santé Plus a fait 15 ans sans bénéficier du soutien
du Fonds mondial. Mais grâce à son travail acharné, cette association a mérité
par la suite l’accompagnement du Fonds global.
Quant
à la gestionnaire du portefeuille du Fonds mondial, elle a déclaré que
l’organisation célèbre sa collaboration de plusieurs années de travail avec
Arcad Santé Plus. Saran Branchi Fadiga a expliqué que la célébration de
l’anniversaire de l’Association à tout son sens, car c’est le fruit d’un
travail abattu pendant de longues années, avant de dire que le Fonds mondial a
beaucoup de critères pour accompagner une ONG ou une association. Mais, Arcad
Santé Plus a répondu à tous les critères du Fonds après une longue observation.
La présidente du CCM, une autre conférencière, a rappelé qu’Arcad Santé Plus
est une source d’inspiration pour notre génération et les générations futures.
De son côté, Mariam Touré, présidente du Réseau malien des PVVIH (RMAP+) a
témoigné du bien fondé de la création d’Arcad pour la prise en charge globale
des personnes atteintes du VIH. Pour elle, l’Association a toujours œuvré pour
leur bien-être sur toute l’étendue du territoire. Il y a eu des témoignages sur
l’accompagnement d’Arcad en faveur des personnes infectées et affectées par le
virus de la pandémie.
Amsatou Oumou TRAORE
Mlle Fatoumata dite Dicko Diamoussa Kane est la nouvelle présidente du Parlement des enfants. Élue avec un suffrage de 62%, elle dirige un bureau de 42 membres, dont 20 filles et 22 garçons pour un mandat de 2 ans. Pour être éligible au bureau, il faut être âgé de 12 ans au minimum et 16 ans.
Nuit du 31 décembre 2024, Bamako. Les réveillonneurs ont les yeux rivés sur l’horloge. Le rouage tourne tic-tac, tic-tac, tic-tac. Sur le cadran, la trotteuse (l’aiguille qui montre la seconde) sautille et fait un tour complet du gnomon..
L’accès aux services et produits de planification familiale (PF) demeure un défi, surtout au niveau communautaire où les besoins sont énormes. La mauvaise répartition géographique des prestataires qualifiés reste aussi une épine dans le pied..
Une rencontre d’échanges à l’initiative du département en charge de la Promotion de la Femme a permis d’expliquer les textes de l’AES aux associations féminines dans un langage clair. Mais aussi de susciter leur adhésion aux idéaux de l’espace.
La ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Diarra Djénéba Sanogo a rendu visite, vendredi dernier, aux femmes productrices du beurre de Karité et au personnel du service local en charge de la promotion de la femme à Dioïla..
La Caisse nationale d’assurance maladie (Canam), en charge de la mise en œuvre de l’Assurance maladie obligatoire (Amo), a tenu, hier, dans un hôtel de la place, la 28è session ordinaire de son conseil d’administration. L’occasion a été mise à profit pour mettre en place un nouveau bur.