
Cet espace est un exercice, éminemment, démocratique qui permet aux citoyens, en cas de mauvaise administration ou de négligence de l’administration, d’avoir un recours, un recours qui n’est pas des tribunaux, des juges. Mais plutôt d’avoir recours, de pouvoir interpeller directement les membres du gouvernement essentiellement. Je pense que c’est une journée qui a pour vocation de permettre de construire une démocratie dans la paix et la concorde. Je crois que cet espace d’interpellation démocratique, chaque année, prouve davantage aux citoyens que les autorités administratives et le gouvernement sont à la disposition du peuple.
Cela est extrêmement important. Souvent, la perception qu’on a, est que d’un côté, il y a le gouvernement et de l’autre côté, les citoyens comme si le gouvernement n’était pas une émanation et un choix du peuple. Donc ça permet, quand même, de rappeler aux gens que le gouvernement, c’est nous… Moi, je me félicite que cette journée existe et je pense que je ne suis pas le seul à me féliciter de son existence.
Si vous suivez les différentes éditions, vous verrez qu’au fil du temps, l’intérêt pour l’EID est allé crescendo. Je ne citerai que les deux dernières éditions, la 26è et la 27è. On a enregistré, lors de la 26é édition, l’examen de 334 dossiers tandis que dans l’édition suivante (la 27è session), on a reçu 599 dossiers. Vous voyez, c’est presque du simple au double. Cela montre à quel point l’intérêt pour cette journée va en grandissant.
Si cela est, c’est parce qu’elle donne satisfaction aux citoyens. Il n’y a pas beaucoup de bruits autour, on ne fait pas beaucoup de publicité. On ne va pas sur les médias pour dire qu’on a fait ceci ou cela, mais si vous regardez, il y a beaucoup de problèmes qui sont réglés. Il y a beaucoup de citoyens qui sortent satisfaits de cet exercice. Je pense que c’est une chose qu’il faut préserver et maintenir parce qu’elle participe de la qualité de la construction démocratique dans notre pays. Voilà un peu mes sentiments.
Je pense que je ne pouvais pas parler autrement parce que je fais partie de ceux qui ont conduit à la création du médiateur de la République et l’institution de cette journée d’interpellation démocratique. C’est après la victoire du mouvement démocratique dans le cadre de la construction démocratique dans la paix et la sérénité, nous avons pensé qu’il y a certain nombre de choses qu’il faillait instituer. Je me félicite, aujourd’hui, de constater que ça a été une excellente chose.
Bembablin DOUMBIA
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