
La principale résolution issue du 2è Congrès ordinaire couplé
avec celui des Femmes et de l’Union des jeunes du parti des Forces alternatives
pour le renouveau et l’émergence (Fare An Ka Wuli) tenu ce week-end, est la réélection
de Modibo Sidibé.
La cérémonie était présidée par le président du parti samedi
dernier, au Centre international de conférences de Bamako (CICB), en présence
des membres du Bureau exécutif national (BEN), de la commission de conciliation
et d’arbitrage, des délégués et élus, ainsi que de nombreux militants et
sympathisants des Fare An Ka Wuli. Durant deux jours, les délégués ont planché
sur les orientations politiques du parti, le renouvellement des instances
dirigeantes et la relecture des textes régissant la vie de la formation
politique.
À tour de rôle, les représentants de plusieurs partis
politiques invités ont pris la parole pour adresser leurs amabilités à travers
des témoignages et messages de félicitation à l’endroit du BEN pour la tenue du
congrès statutaire du parti malgré le contexte difficile que traverse notre
pays.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le président du
parti a fait observer une minute de silence en la mémoire des militants décédés
ainsi que celle de toutes les victimes maliennes et étrangères de la crise. Après
un survol du parcours électoral et des orientations politiques de la formation à
travers ses positionnements et engagements successifs, Modibo Sidibé s’est
prononcé sur l’actualité brûlante. Celle-ci est marquée par l’embargo économique
et diplomatique injustes imposés à notre pays par la Cedeao et l’Uemoa.
À ce sujet, l’ancien Premier ministre a souligné que son
parti regrette ces sanctions d’une gravité extrême et les dénonce en ce
qu’elles pénalisent encore plus les populations maliennes en proie à une crise
sécuritaire sans précédent et rendue encore plus complexe par la Covid-19. La
situation s’est complexifiée avec la survenue d’une crise de nos relations
politiques, diplomatiques et économiques avec des pays de notre voisinage immédiat
et certains de nos partenaires au développement qui ont décidé de soutenir les
sanctions en question.
Selon Modibo Sidibé, la situation ainsi devenue plus
complexe interpelle les Fare-An Ka Wuli, qui n’ont eu de cesse d’œuvrer pour
une résolution de la crise au mieux de nos intérêts nationaux et sous régionaux.
Pour lui, la situation actuelle du pays requiert de tous sérénité et responsabilité
et commande clairvoyance et vision ; appelle au rassemblement de toutes
les forces vives de la nation, dans une dynamique patriotique et inclusive de
sortie de cette crise.
À cet égard, il a salué la grande mobilisation nationale
du vendredi dernier avant de tempérer en exhortant les autorités à sortir vite
de toute logique «de bras de fer» avec notre communauté économique sous régionale
d’ancrage. «Ne tombons pas dans des choix ou attitudes tactiques qui flattent
notre orgueil, mais qui seront stratégiquement désastreux pour notre avenir et
pour la sous-région», a-t-il prévenu.
En outre, le président des Fare a exhorté ceux qui ont en
charge aujourd’hui la destinée du pays à mettre les énergies et les
intelligences au service d’une initiative lucide et robuste de redressement
consensuel de notre pays sur tous les plans. De l’analyse de l’ancien chef du
gouvernement, les autorités doivent reprendre l’initiative en conviant
tous les courants, les forces vives, les acteurs politiques et sociaux à
convenir ensemble des actions à poser dans l’immédiat pour sortir de la période
transitoire et enclencher un nouveau cycle pour le pays. L’un des objectifs étant
d’aboutir à l’élaboration d’une feuille de route de la suite de la transition
qui soit inclusive et réaliste.
Dans cette optique, le parti Fare demande aux instances de la Cedeao et de l’Uemoa de poursuivre les discussions avec les autorités de la Transition en vue de l’adoption d’un chronogramme consensuel pour la tenue des élections générales, plaidera le leader politique, estimant qu’il est impérieux que le Mali et les communautés régionales sortent de cette crise par le haut.
Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a trouvé le ton juste et mesuré dans son adresse à la nation du 10 janvier 2022..
Le médiateur de la Cedeao s’est adressé à la presse après l’audience avec le président de la Transition.
Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga s’est rendu, ce samedi 13 novembre 2021, à Segou où il a présidé la cérémonie de clôture du Forum national sur l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes en milieu rural. Le chef du gouvernement a ensuite rendu visite aux troupes du camp militai.
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Au cours de sa visite de 48 heures, la délégation des Nations unies s’est bien imprégnée de la situation difficile et complexe que notre pays traverse depuis 2012.