Des soirées de spectacles de théâtre, de contes, de danse, de musique malienne sont prévues
Cette rencontre
rassemble en outre plusieurs centaines d’artistes du monde entier travaillant
dans tous les domaines de la création sur une longue période soit une centaine
de jours. Il a lieu toutes les cinq années.
Pour ce faire, Mamou Daffé et son équipe du Festival sur le
Niger ne sont pas allés avec le dos de la cuillère. Ils ont rassemblé les
grands noms comme : le célèbre plasticien Abdoulaye Diabaté, le
marionnettiste Yaya Coulibaly, l’organiste et interprète Cheick Tidiane Seck.
Ainsi, dans le cadre de la 15è édition du Documenta, la
Fondation Festival sur le Niger, en tant que membre du collectif international
Lumbung, présente une série de projets artistiques qui entrent en résonance
avec les pratiques sociales qui influencent le changement dans la société
malienne, explique-t-on dans le communiqué de presse publié par la Fondation
Festival sur le Niger.
Ces propositions artistiques sont présentées dans le
concept de «Maaya Bulon/Vestibule Maaya», nom donné à une pièce spécifique de
l’architecture des maisons traditionnelles maliennes où se prennent les décisions
familiales ou communautaires.
C’est le lieu où se pratique l’hospitalité (accueil,
discussion, échange avec l’hôte), notion centrale au Mali. Le travail de la
Fondation Festival sur le Niger est fondé sur la philosophie traditionnelle
Maaya. Le Maaya est un concept intégral de l’humanité qui parle de la relation
entre l’individu et la communauté. Elle est fondée sur des valeurs telles que
le respect de l’autre, la solidarité, la générosité, l’hospitalité, la
connaissance de soi, la limitation de soi et l’humour.
Pour cette édition de la Documenta, le Festival a invité des
artistes de son écosystème à collaborer et à se réunir dans le concept du «Maaya-Bulon».
Le Maaya Bulon célèbre la façon dont l’art et le Maaya sont enchevêtrés dans la
pratique artistique traditionnelle et contemporaine. Il s’agit d’une
interaction entre le travail des artistes tels que Abdoulaye Konaté, Losso
Marie-Ange Dakouo, Lassana Koné et Seydou Camara, une forêt sacrée et les
marionnettes de Yaya Coulibaly, ainsi que des activations par une grande variété
d’artistes de la scène et de la musique.
Plusieurs œuvres font référence au Kôrèdugaw, une société qui pratique des rites dans l’esprit Maaya, alliant humour, esprit et sagesse, et représentant l’étape suprême du savoir dans la culture Bamanan au Mali. Dans le Maaya Bulon, nous aurons des soirées thématiques de spectacles de théâtre, de contes, de danse, de musique, notamment à travers le spectacle Maaya Ni Dambé, par les artistes de l’écosystème de la Fondation Festival sur le Niger et les metteurs en scène, comme Lamine Diarra, Mama Koné et N’Dji Yacouba Traoré. à l’entrée du Maaya Bulon, une tente touarègue et un togouna accueillent des rassemblements et des débats, rappelant les liens entre les différents peuples du Mali.
Youssouf DOUMBIA
L’écrivain traditionnaliste, à travers son livre, intitulé : «Le Khasso traditionnel : coutumes et mœurs», lancé le 17 juillet dernier, met en lumière les repères culturels de cet espace linguistique dont il est le «Djeli», de par la bataille de Tumbifara. Dans cet ouvrage de 162 pa.
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l'Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, a rencontré, lundi dernier dans ses propres installations, dans le cadre de l’Année de la culture, l’ambassadeur de la Palestine au Mali, Hassan Albalawi..
Depuis bientôt un mois, le maître chorégraphe, Karim Togola, assisté de deux professeurs de danse du Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté, Abdoulaye Koné et Dramane Sidibé, sont à pied d’œuvre pour la construction du ballet de la cérémonie d’ouverture.
Le directeur de cabinet du gouverneur de la Région de Ségou, Boureïma Ongoïba, a présidé, vendredi dernier, la cérémonie de lancement des activités commémoratives de la Journée de la jeunesse africaine, édition 2025..
Le parrain du mois dans le cadre de l’Année de la culture a expliqué clairement lors de la rencontre la nécessité de créer pour être visible dans le monde. Il a aussi invité les créateurs à s’inspirer de notre patrimoine musical, textile ou architectural pour bâtir des produits culture.
Si au départ le «Festival Rendez-vous chez nous» était concentré sur les masques et marionnettes, force est de constater que l’événement s’est beaucoup développé. De nos jours, il est devenu plus éclectique avec une programmation riche et variée, allant de la musique à la danse moder.