
Le ministre Moussa Alassane Diallo lors de son intervention
Le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga participe à la troisième Conférence des Nations unies sur les pays en développement sans littoral (PDSL) depuis Awaza (Turkménistan) où il porte la voix de son pays et de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (Confédération AES). Les nombreuses problématiques des PDSL ont été les thèmes de discussions de plusieurs panels animés par des experts lors de la deuxième journée, hier, de la Conférence. Analystes et observateurs s’accordent à dire que cette troisième rencontre sur les pays sans littoral pourrait être déterminante dans la résolution de ces questions épineuses.
Le Mali ne fait pas de la figuration, mais participe plutôt activement aux travaux et exprime sa vision des choses. En tout cas, le Chef du gouvernement agit dans ce sens comme lors de la séance plénière après l’ouverture des travaux devant plusieurs milliers de dirigeants du monde. Les ministres qui l’accompagnent restent aussi dans cette constance. Ils ont fait des communications sur les défis et les enjeux liés aux PDSL, avant de faire des propositions de solutions pour leur développement.
Ainsi, la ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, et son collègue de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, ont tous fait des communications sur les problématiques qui handicapent les pays en développement sans littoral.
La ministre chargée des Transports a brodé autour du thème : «Construire des infrastructures durables, renforcer la connectivité et promouvoir des systèmes de transit sans restriction pour PDSL». Mme Dembélé Madina Sissoko a expliqué la nécessité de lever les barrières qui entravent le développement des pays enclavés à la mer. Elle a pointé du doigt le non respect des textes et règlements par certains pays non enclavés et souligné l’urgence de s’inscrite dans la coopération et la résilience.
La ministre Madina Sissoko a aussi soutenu que les pays ont les mêmes défis, et cela doit se résoudre dans une vision globale. Elle a également parlé de notre expérience en tant que pays enclavé et ses ambitions dans la relance économique et le développement des infrastructures de transport. Quant au ministre Moussa Alassane Diallo, sa communication a porté sur le thème : «Saisir le potentiel de transformation du commerce, de la facilitation du commerce afin d’accroître la participation des PDSL au commerce international».
En brillant orateur, il a partage l’expérience de son pays. Il a également fait l’état des lieux du contexte des pays enclavés avant d’évoquer la nécessité de travailler à fond sur les barrières douanières, les textes, la connectivité et la formation des acteurs. Le ministre chargé du Commerce a aussi parlé de l’expérience de son pays ainsi que les situations qui handicapent le développement du commerce national et international. Et de soutenir qu’il faut développer le commerce international et cela passe obligatoire par une solidarité.
Tous les deux ministres ont dénoncé le non-respect des textes et règlements en vigueur de certains. Selon eux, la solution aux problèmes des PDSL s’inscrit parfaitement dans la Vision 2063 de notre pays et de la Stratégie nationale de développement que le Mali est en train de mettre en œuvre pour le développement socio-économique. Ils ont également expliqué la vision relative au programme qui repose sur le développement endogène. Le ministre Diallo a déclaré que notre pays a mis en place une stratégie pour permettre au gouvernement de se doter d’une politique nationale de commerce et de s’inscrire dans la dynamique de la coopération dans divers secteurs. Aussi une politique nationale de développement du commerce et une stratégie de développement des exportations ont été élaborées pour accroître la croissance.
Il s’agit pour nous de renforcer la gouvernance du commerce, un cadre favorable à l’exercice des activités commerciales. Ainsi, il propose d’organiser et renforcer les capacités des acteurs et assurer leur participation dans le management du commerce pour développer la chaine de valeur ajoutée. Ils ont jugé nécessaire pour les PDSL d’appliquer le plan d’actions d’Awaza pour la période 2024-2034
On peut retenir de ces communications, la nécessité de se tourner vers un développement endogène à travers le Projet Mali Kura 2063 et sa stratégie de mise en place, initié par le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta.
À noter que plusieurs panels ont été animés pendant cette deuxième journée de la conférence par les représentants des PDLS et les partenaires et autres organisations. Les panelistes ont majoritairement opté pour la mise en application du plan d’actions d’Awaza.
Amadou SOW
Les lampions de la 3è Conférence des Nations unies sur les pays en développement sans littoral se sont éteints ce vendredi dans la salle de plénière du Palais des sports de Awaza en Turkménistan..
Notre pays requiert, pour ce faire, l’application stricte de la Convention de Vienne pour aplanir les difficultés des pays en développement sans littoral. L’objectif de nos autorités est de réduire le coût des transports afin de baisser davantage les prix des produits de première nécessit.
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Les deux personnalités ont fait un survol de la coopération bilatérale entre nos deux pays. Le Premier ministre se dit convaincu de la nécessité de poursuivre le raffermissement de ces liens qui remontent à plusieurs années.
Le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga participe à la troisième Conférence des Nations unies sur les pays en développement sans littoral (PDSL) depuis Awaza (Turkménistan) où il porte la voix de son pays et de la Confédération des États du Sahel (Confédération AES).
En marge de la Troisième Conférence des Nations unies sur les pays en développement sans littoral, le Président de la République du Turkménistan, Serdar Berdimuhamedow, a accordé, mercredi au Palais des Sports d’Awaza, une audience au Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Ma.