Mis sur les fonts baptismaux en décembre
dernier, le parti Front uni pour la sauvegarde de l’intégrité du Mali
(Fusi-Mali) tient désormais son siège national. La cérémonie d’inauguration du
joyau architectural couplée au lancement des activités du parti a réuni un beau
monde samedi dernier autour de son président, Cheick Oumar Sidibé. C’était en
présence de plusieurs cadres et responsables de la jeune formation politique
dont le vice-président, Tiémoko Goïta, la représente des femmes du bureau
provisoire, Mme Kadiatou Haïdara, ainsi que des militants et sympathisants
venus de partout à travers le pays. Sans oublier les représentants de plusieurs
partis amis, des autorités de la commune hôte et du Recotrade.
Situé au quartier Banankabougou derrière la Cour
suprême en Commune Vl du District de Bamako, le nouveau siège national du parti
Fusi-Mali est un bâtiment R+1, composé de salles de réunion, des bureaux, d’un loge pour
gardien, de nombreuses annexes et d’une cour extérieure. Dans son discours de
bienvenue, le président Cheick Oumar Sidibé a indiqué qu’à peine quelques mois
après l’obtention de son récépissé Fusi-Mali fait déjà des émules et s’impose
sur l’échiquier politique national comme le parti de la rupture. «Rupture avec
des pratiques qui, durant plusieurs années, ont vidé notre pays de sa substance
en tant que nation, faisant ainsi de notre peuple la risée du monde», a-t-il
regretté.
Le premier responsable du parti a saisi
l’occasion pour afficher les ambitions de son organisation. «La conquête du
pouvoir étant la vocation de tout parti politique digne du nom, nous nous préparons
déjà activement à prendre part à toutes les échéances électorales futures en
vue de porter véritablement le changement pour lequel les Maliens ont consenti
d’énormes sacrifices», a-t-il annoncé. Ainsi, le parti ambitionne de participer
à toutes les élections futures y compris la présidentielle prochaine, selon ces
responsables. Ce, afin de faire ensemble face aux défis qui se posent à notre
pays et qui ont pour noms l’insécurité, la mauvaise gouvernance, le déficit
d’infrastructures développement, etc.
Ces difficultés, loin d’être une fatalité, «sont
le résultat de plusieurs années de gestion chaotique par des politiques dénudés
de tous sens de la patrie. Il nous faut revisiter notre histoire pour nous
inspirer des valeurs qui, plusieurs siècles durant, ont fait la grandeur de
notre peuple», a proposé le leader politique.
À ce propos, il soulignera que la voie désormais
tracée par les autorités de la Transition auxquelles sa formation politique réitère
tout son soutien, mérite d’être suivie et entretenue par tous les Maliens qui
portent véritablement à cœur leur pays. En le faisant, «nous contribuerons au
renforcement et à la réaffirmation de notre souveraineté, de notre respectabilité
et de notre épanouissement, en tant que nation libre dans le choix de ses
politiques, et de ses prises de décisions», a ajouté le président de Fusi-Mali.
Avant de soutenir que les actions salvatrices menées par les autorités
actuelles dans divers domaines sont la preuve, qu’à chaque fois que les Maliens
ont accepté de se donner les mains, ils ont relevé de grands défis.
C’est pourquoi il affirmera que la gravité de la situation de notre pays aujourd’hui, commande l’union sacrée autour de l’essentiel pour bâtir ensemble «un Mali d’espérance, un Mali d’honneur, un Mali de dignité». C’est pour cette raison que le Fusi-Mali, tout en étant fier de son degré d’implantation et du nombre important de ses d’adhérents, reste ouvert à tous les Maliens convaincus de la justesse de son combat.
Aboubacar TRAORE
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