La source sécuritaire précise qu’il s'agit de Samba Diallo, chef poseur d'Engins explosifs improvisés (EEI) de la zone de Tonka, Amadou Barry dit Bourra et Ibrahima Diallo. Des armes, des munitions, des moyens de communication et des matériels entrant dans la fabrication des EEl ont été également récupérés. «Cette action a eu lieu au cours d'une reconnaissance offensive ayant permis de déjouer une embuscade dans le secteur de Kochia à 08 km au Sud-Est de Tonka, Cercle de Goundam, Région de Tombouctou», signale le communiqué.
L'état-major général des Armées salue le professionnalisme de l'unité engagée. Par ailleurs, il constate qu'actuellement l'usage des EEI est le mode d'action privilégié par les terroristes avec des complicités locales impliquant majoritairement des mineurs dans les missions de guetteurs et de déclencheur des charges.
En conséquence, la hiérarchie militaire invite les populations à la vigilance pour lutter contre le recrutement des enfants soldats, actuellement dernier recours des terroristes.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.