
Les établissements privés de l’enseignement secondaire général,
technique et professionnel sont fermés, depuis hier, suite à un arrêt de
travail d’une durée de 5 jours, soit 120
heures, à l’initiative du Groupement des associations de promoteurs et
promotrices d’écoles privées (GAPEPM). Le Groupement réclame le paiement intégral
des 20% de frais scolaires et demi-bourses en souffrance au titre de l’année
scolaire 2021-2022. Selon un leader du
GAPEPM que nous avons joint au téléphone, l’Etat leur doit un reliquat
de plus de 8 milliards de Fcfa, dont plus de 4 milliards de Fcfa pour le compte
du District de Bamako.
à Badalabougou, en Commune V du District de Bamako, le lycée
Seydou Fémory Koné, est situé prés du marché. Dans cet établissement, le mot
d’ordre a été respecté. à en croire le promoteur de cet établissement, 75% des élèves
du secondaire sont dans le privé. Seydou Fémory Koné souligne que le débrayage
est catastrophique pour l’Etat. «Ça fait une année et six mois qu’on n’a pas
perçu un franc.
Avec quoi, on va payer
les enseignants et le reste du personnel», s’indigne le promoteur d’établissement.
Et de déplorer aussi le non respect des
engagements du gouvernement pour le paiement des frais scolaires et des
demi-bourses. «Cette situation va perdurer si on continue à baisser les bras»,
assure cet ancien du Centre de formation professionnel et technique de
Quinzambougou (CFTQ). Et d’appeler les deux parties à conjuguer leurs efforts
pour résoudre ce problème.
La grève a également perturbé les cours des élèves du lycée
privé Aissata Sissoko de Magnambougou (LPASM). Un professeur d’allemand de l’établissement
explique avoir été informé la veille de la suspension des cours. Quant au
promoteur, Moussa Samaké, il affirme que les écoles de l’Académie
d’enseignement de la rive droite ont
suivi le mot d’ordre. Même constat au lycée Lanterne de Sogoniko. Sékou
Sanghanta, parent d’élève, déclare qu’il a été indiqué à ses enfants que la
reprise est prévue pour le lundi prochain.
Au niveau de la Rive gauche, de nombreuses écoles ont respecté la résolution du GAPEPM. On peut citer le lycée Tabara Guèye à N’Tomikorobougou, le lycée privé Gama et l’école spéciale de commerce, d’administration et d’entrepreneuriat respectivement à Hamdallaye ACI 2000. Au passage de notre équipe de reportage au lycée Mamadou Goundo Simaga à Torokorobougou, les élèves suivaient les cours. Le surveillant général dudit établissement, Mahamadou Maïga, expliquera n’avoir reçu aucune consigne pour l’arrêt des cours.
Mohamed DIAWARA
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