Projet Arise/keneya Yiriwali : Pour un système de santé résilient et inclusif

D’une durée de 5 ans, le projet vise à réduire significativement la mortalité maternelle et infantile, en comblant les lacunes en termes d’infrastructures, de ressources humaines, de médicaments essentiels et de qualité globale des services au sein des structures sanitaires

Publié lundi 03 février 2025 à 08:05
Projet Arise/keneya Yiriwali : Pour un système de santé résilient et inclusif

Le programme couvre les femmes en âge de procréer, les adolescents et les enfants de moins de 5 ans

 

La ministre de la Santé et du Développement social, le colonel Assa Badiallo Touré, a lancé, vendredi dernier dans un hôtel de la place, un important projet dénommé : «Projet Arise/Keneya Yiriwali». C’était en présence du coordonnateur national du projet, Ousmane Habib Diallo.

Ce projet est financé à hauteur de 125 millions de dollars (environ 77,5 milliards de Fcfa), à travers un partenariat entre le gouvernement, le Royaume des Pays-Bas, la Banque mondiale et le Partenariat mondial pour la santé et la nutrition (GFF). D’une durée de 5 ans, il vise à réduire significativement la mortalité maternelle et infantile, en comblant les lacunes en termes d’infrastructures, de ressources humaines, de médicaments essentiels et de qualité globale des services au sein des structures sanitaires. Le programme couvre les femmes en âge de procréer, les adolescents et les enfants de moins de 5 ans.

Selon la ministre chargée de la Santé, le projet Arise/Keneya Yiriwali est une réponse des autorités face à une forte demande sociale et légitime sous le leadership du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, qui a la conviction de bâtir un système de santé résilient et plus inclusif.

«Le projet que nous lançons est le fruit d’une collaboration étroite entre mon département et d’autres ministères, notamment ceux en charge des Finances et de l’Éducation», a-t-elle expliqué, avant d’ajouter que c’est  l’aboutissement d’un long et fructueux processus de réflexion, de concertation et de co-construction, entamé en janvier 2024.

L’objectif, selon la patronne du département en charge de la Santé, est d’alléger le fardeau de la mortalité maternelle et infantile et de contribuer à la réduction de la pauvreté, à l’augmentation de la productivité et à l’amélioration de la qualité de vie des populations couvertes.

Elle a indiqué que le projet s’inscrit dans le cadre du renforcement de notre système de santé afin de circonscrire les défis sanitaires et aborder les autres crises sanitaires «où chaque mère en état de procréer peut accoucher en toute sécurité, où chaque enfant a accès à des vaccins, où chaque malade trouve les soins dont il a besoin».

Pour y arriver, le colonel Assa Badiallo Touré compte renforcer nos infrastructures de santé, en construisant et en réhabilitant des centres de santé, notamment «dans les zones les plus reculées et proches de nous».

Elle prévoit également de former, d’équiper et de mettre en place un mécanisme de financement plus innovant pour mieux outiller nos professionnels de santé pour fournir des soins de qualité, de promouvoir la prévention et l’éducation à la santé, en sensibilisant les populations aux bonnes pratiques d’hygiène et de nutrition. S’agissant du succès d’Arise/Keneya Yiriwali, elle a estimé que cela dépendra d’un engagement collectif.

C’est pour cela qu’elle a lancé un appel à tous les Maliens ainsi qu’aux partenaires nationaux et internationaux à œuvrer à la réussite de ce projet sanitaire gage de renforcement de notre système. La directrice des opérations de la Banque mondiale, Clara Ana De Sousa et l’ambassadrice des Pays-Bas, Mme Caecilia Wijgers ont présagé des résultats bénéfiques du projet sur les personnes cibles.

Selon la première, le Mali en adoptant ce projet démontre sa volonté de bâtir un système de santé capable de répondre aux besoins des communautés, les plus difficiles à atteindre. Elle reste convaincue que le projet marquera un tournant décisif dans l’amélioration des soins. Et d’ajouter qu’il est possible de bâtir un Mali où chaque Malien aura accès à des soins de qualité. De son côté, l’ambassadrice dira que le projet aura un impact réel et donnera des résultats satisfaisants.

Fatoumata NAPHO

Lire aussi : Aviculture et pisciculture : Une centaine de jeunes formés par l’anpe et la COFOR-MALI

La cérémonie de remise d’attestations de fin de formation et de kits à une centaine de jeunes formés en aviculture (50) et en pisciculture (50) s’est tenue, mardi dernier à la Maison des jeunes de Bamako. L’activité a été organisée par la Coalition des forces juvéniles pour le renouv.

Lire aussi : Projet minier de Kobada : Une matrice d’évaluation des prix adoptée

Les représentants du Projet minier de Kobada de la société Toubani Ressources et son bureau d’études ABCOM, représentant le groupement Insuco-ABCOM pour l’étude d’impact environnemental de ce projet, ont rencontré, mardi dernier à Kangaba, le Comité local de réinstallation du projet .

Lire aussi : Gao : Le palmier doum d’Égypte très convoité

Scientifiquement dénommé «Hyphaene thebaica», ce grand arbre qui peut atteindre 30 mètres de hauteur avec un stipe (tronc) de 40 cm de diamètre est connu sous le nom «Zimini» en bamanankan et «Kangow» en Songhoy. Ses composantes sont sollicitées pour différents besoins et depuis les ann.

Lire aussi : Écoles communautaires à Bamako : Au bord du gouffre

La multiplication démesurée des écoles communautaires, la difficile intégration des enseignants dans la Fonction publique des Collectivités territoriales et l’irrégularité du paiement du fonds Adars étouffent ces établissements. Pourtant, ceux-ci sont censés accroître la scolarité dans.

Lire aussi : L’enseignement franco-arabe à Bamako : Quand le système attire des apprenants

La communauté internationale célèbre, le 18 décembre, la Journée mondiale de la langue arabe. Dans notre pays, les medersas ont largement contribué à la promotion de cette langue parlée par plus de 400 millions de personnes à travers le monde. Ces établissements ont été confinés pendant.

Lire aussi : Santé : Vers un repositionnement stratégique des SSP au Mali

La ministre de la Santé et du Développement social, le Colonel-major Assa Badiallo Touré, a procédé ce mardi 16 décembre, à l’ouverture officielle des travaux de la table ronde consacrée aux Soins de santé primaires (SSP), en présence de nombreuses personnalités..

Les articles de l'auteur

Variole simienne (Mpox) : Une maladie à déclaration obligatoire

La variole simienne (Mpox) dont notre pays vient d’enregistrer un cas est une maladie infectieuse contagieuse due à un virus de la même famille que la variole humaine..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 08 décembre 2025 à 08:10

Saison froide : Attention au «seprin et boloprin»

Communément appelée keratodermie palmo-plantaire, «seprin et boloprin» en langue «bamanankan», la pathologie est assez répandue pendant la saison froide avec le vent frais qui souffle. C’est surtout l’exposition des extrémités, c’est-à-dire la paume des mains ou la plante des pieds qui peuvent favoriser cette maladie..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 01 décembre 2025 à 09:00

Journée mondiale du souvenir des victimes de la circulation routière : Les ministres Madina Sissoko et Assa Badiallo Touré au chevet des victimes d’accidents

La ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, accompagnée de sa collègue de la Santé et du développement social, le Colonel-major Assa Badiallo Touré, était hier à l’hôpital Gabriel Touré pour remettre un important lot de kits de premier secours et de médicaments pour la prise en charge des victimes des accidents de la route..

Par Fatoumata NAPHO


Publié vendredi 28 novembre 2025 à 08:45

Notre santé, Santé générale et bucco-dentaire : Tout commence par la bouche

«Tout commence par la cavité buccale», selon le Pr Ousseyni Diawara odontostomatoligiste au Centre hospitalo-universitaire centre national d’odontostomalogie (CHU-CNOS)..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 17 novembre 2025 à 08:40

BNDA : Un geste pour faire battre le cœur des enfants souffrant de malformations cardiaques

La Banque nationale de développement agricole (BNDA) vient de remettre un chèque de 15 millions de Fcfa à l’hôpital mère-enfant, «Le Luxembourg», pour la prise en charge des enfants souffrant de malformations cardiaques. Cette somme est destinée à la prise en charge chirurgicale de 5 enfants..

Par Fatoumata NAPHO


Publié vendredi 14 novembre 2025 à 14:49

Stress : Personne n’est hors d’atteinte

Le stress est une réponse physiologique de l’organisme face à une situation de menace ou de pression. Donc on ne peut l’éviter comme le souligne si bien le psychologue, Emmanuel Kamaté qui le définit comme une réaction naturelle de l’organisme..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 10 novembre 2025 à 08:28

Post-partum ou suites de couches : La consultation post-natale est vitale

Le post partum ou suites de couche désignent la même période qui suit l’accouchement. Le gynécologue obstétricien, Dr Daouda Camara, explique que c’est la 3è partie de l’obstétrique. Il s’agit d’une période qui va de l’accouchement jusqu’au retour des couches (première menstruation normale). Il explique que c’est une période qui s’étend de 6 à 8 semaines. C’est ce qu’on appelle selon l’expression consacrée (la quarantaine)..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 27 octobre 2025 à 09:23

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner