
Le programme couvre les femmes en âge de procréer, les adolescents et les enfants de moins de 5 ans
La ministre de la Santé et
du Développement social, le colonel Assa Badiallo Touré, a lancé, vendredi
dernier dans un hôtel de la place, un important projet dénommé : «Projet
Arise/Keneya Yiriwali». C’était en présence du coordonnateur national du
projet, Ousmane Habib Diallo.
Ce projet est financé à
hauteur de 125 millions de dollars (environ 77,5 milliards de Fcfa), à travers
un partenariat entre le gouvernement, le Royaume des Pays-Bas, la Banque
mondiale et le Partenariat mondial pour la santé et la nutrition (GFF). D’une
durée de 5 ans, il vise à réduire significativement la mortalité maternelle et
infantile, en comblant les lacunes en termes d’infrastructures, de ressources
humaines, de médicaments essentiels et de qualité globale des services au sein
des structures sanitaires. Le programme couvre les femmes en âge de procréer,
les adolescents et les enfants de moins de 5 ans.
Selon la ministre chargée
de la Santé, le projet Arise/Keneya Yiriwali est une réponse des autorités face
à une forte demande sociale et légitime sous le leadership du Président de la
Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, qui a la conviction de bâtir un
système de santé résilient et plus inclusif.
«Le projet que nous lançons
est le fruit d’une collaboration étroite entre mon département et d’autres
ministères, notamment ceux en charge des Finances et de l’Éducation», a-t-elle
expliqué, avant d’ajouter que c’est
l’aboutissement d’un long et fructueux processus de réflexion, de
concertation et de co-construction, entamé en janvier 2024.
L’objectif, selon la
patronne du département en charge de la Santé, est d’alléger le fardeau de la
mortalité maternelle et infantile et de contribuer à la réduction de la
pauvreté, à l’augmentation de la productivité et à l’amélioration de la qualité
de vie des populations couvertes.
Elle a indiqué que le projet s’inscrit dans
le cadre du renforcement de notre système de santé afin de circonscrire les défis
sanitaires et aborder les autres crises sanitaires «où chaque mère en état de
procréer peut accoucher en toute sécurité, où chaque enfant a accès à des
vaccins, où chaque malade trouve les soins dont il a besoin».
Pour y arriver, le colonel
Assa Badiallo Touré compte renforcer nos infrastructures de santé, en
construisant et en réhabilitant des centres de santé, notamment «dans les zones
les plus reculées et proches de nous».
Elle prévoit également de former,
d’équiper et de mettre en place un mécanisme de financement plus innovant pour
mieux outiller nos professionnels de santé pour fournir des soins de qualité,
de promouvoir la prévention et l’éducation à la santé, en sensibilisant les
populations aux bonnes pratiques d’hygiène et de nutrition. S’agissant du
succès d’Arise/Keneya Yiriwali, elle a estimé que cela dépendra d’un engagement
collectif.
C’est pour cela qu’elle a lancé un appel à tous les Maliens ainsi
qu’aux partenaires nationaux et internationaux à œuvrer à la réussite de ce
projet sanitaire gage de renforcement de notre système. La directrice des
opérations de la Banque mondiale, Clara Ana De Sousa et l’ambassadrice des
Pays-Bas, Mme Caecilia Wijgers ont présagé des résultats bénéfiques du projet
sur les personnes cibles.
Selon la première, le Mali en adoptant ce projet
démontre sa volonté de bâtir un système de santé capable de répondre aux
besoins des communautés, les plus difficiles à atteindre. Elle reste convaincue
que le projet marquera un tournant décisif dans l’amélioration des soins. Et
d’ajouter qu’il est possible de bâtir un Mali où chaque Malien aura accès à des
soins de qualité. De son côté, l’ambassadrice
dira que le projet aura un impact réel et donnera des résultats satisfaisants.
Fatoumata NAPHO
Il ne faut pas laisser un enfant avec le biberon de lait ou de bouillie pendant longtemps si vous voulez éviter ce qu’on appelle une carie du biberon ou syndrome du biberon..
L’Institut national de santé publique (INSP) a tenu, mercredi dernier dans ses locaux, la 7è session de son conseil d’administration. Les travaux étaient dirigés par le représentant du ministre de la Santé et du Développement social, Dr Abdellaye Keïta, en présence du directeur généra.
L’unité aura une capacité d’accueil de 23 lits extensibles à 30. Elle coûtera plus de 900 millions de Fcfa sur financement de la Fondation Orange.
Tout effet différent de celui pour lequel est utilisé un médicament est appelé effet indésirable. Autrement dit, lorsqu’on utilise un médicament, on a l’effet bénéfique et l’effet nocif. Ils sont appelés effets indésirables ou effets secondaires..
Les femmes de l’amicale de la Caisse malienne de solidarité sociale (AF-CMSS) ont fait parler leur cœur, vendredi dernier, en offrant des vivres aux veuves et orphelins des militaires tombés au champ d’honneur..
Face aux pandémies et catastrophes, il urge de trouver des solutions idoines. C’est dans cette optique que les professionnels de la santé sont réunis, depuis hier au Centre international de conférences de Bamako (CICB), à la faveur des journées scientifiques de l’institut national de sant.