
L’association demande la création d’un centre dédié à la santé et l’environnement
La conférence était animée par le chef du service de phtisio-pneumologie au Centre hospitalo-universitaire (CHU) du Point G, Pr Yacouba Toloba. C’était en présence du président de l’Amafinu, Pr Bah Keïta (également pneumologue et ancien chef du service de phtisio-pneumologie à l’hôpital du Point G).
L’Association des anciens fonctionnaires onusiens entend tirer la sonnette d’alarme sur une problématique de premier ordre, c’est-à-dire la pollution atmosphérique qui peut avoir de graves impacts sur la santé respiratoire.
Selon le Pr Yacouba Toloba, 30% des infections respiratoires sont dues à la pollution. Le phtisio-pneumo-allergologue a aussi souligné que pour montrer à tel point la pollution nuit à notre santé, il ira jusqu’à dire que «si nous nous ne prenons pas en compte ce qui nous entoure, nous ne serons pas en bonne santé». Et le spécialiste d’estimer que même si nous nous soignons, si la santé humaine et environnementale n’est pas prise en charge les efforts seront vains. «Soignons notre environnement», a insisté le conférencier.
Selon les statistiques de l’OMS, 7 millions de personnes meurent prématurément chaque année de la pollution de l’air intérieur et extérieur. Sur le plan épidémiologique, ce tueur silencieux est à l’origine de 47% des pathologies respiratoires, 21% des pneumonies, 19% des bronchopneumopathies chroniques obstructives et 7% des cancers.
Pr Toloba définit la pollution de l’air comme la contamination de l’environnement intérieur ou extérieur par tout agent chimique, physique ou biologique qui modifie les caractéristiques naturelles de l’atmosphère. Il soulignera aussi qu’elle peut venir des produits utilisés pour les activités humaines, l’émissions par la végétation, l’érosion du sol, les volcans, les océans et tous les secteurs d’activité, industrielles, transports, l’agriculture, la sylviculture et autres activités domestiques (chauffage en particulier).
L’effet de cette pollution, selon le spécialiste, peut être à court ou à long terme. Il peut s’agir d’une toux, d’une hypersécrétion nasale, d’une expectoration, d’un essoufflement ou une irritation nasale des yeux et de la gorge, etc. Il peut également s’agir d’une atteinte cardiovasculaire ou respiratoire voire un décès.
Pour le Pr Toloba, les nourrissons et les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes souffrant de pathologies chroniques et les fumeurs figurent parmi les personnes les plus vulnérables à cette pollution. Pour lutter contre ce phénomène, le conférencier table sur la mise en valeur de la stratégie «une seule santé».
Ce qui consistera à adopter une approche intégrée, systémique et unifiée de la santé publique, animale et environnementale aux échelles locale et planétaire. Pour lui, cela permettra à mieux affronter les maladies émergentes à risque pandémique. Il a également proposé d’adopter le plan du transport alterné pour réduire la pollution de l’air. Il a invité tous à éviter individuellement toute sorte de pollution dans nos maisons, rues ou au travail.
Pou sa part, le président de l’Amafinu qui sait aussi de quoi il parle, puisqu’il est pneumologue et ancien chef du service de phtisio-penumologie à l’hôpital du Point G, a recommandé d’interdire les véhicules âgés de plus de 5 ans, de faire un contrôle strict des produits pétroliers importés, surtout une sensibilisation à la population. Suggérant d’approfondir la recherche sur la question, il a prôné la création d’un centre dédié à la santé et l’environnement.
Rappelons que l’ Amafinu a été créée le 28 novembre 1999.
Fatoumata NAPHO
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