Fassery Doumbia
Selon le
patron de PMU, sa structure a fait de grandes réalisations, mais aussi démarrer
d’autres gros chantiers. C’est le cas de la plateforme d’audit et de régulation
des jeux. Ce qui nous fait, selon lui, sortir d’un système déclaratif des
chiffres d’affaires par nos partenaires pour un système automatisé direct que nous
pouvons suivre avec nos partenaires sportifs en particulier.
Car dans le
premier cas, a-t-il expliqué, «nous n’avions aucun contrôle sur les
déclarations faites par les partenaires. Maintenant, c’est nous qui
communiquons les chiffres d’affaires qu’ils ont réalisés et cela nous permet
également d’avoir un meilleur contrôle des risques de blanchiment de capitaux
au niveau du pays.
Il s’est
aussi appesanti sur le deuxième gros chantier, notamment la mise en place
effective de la Fondation. Les textes sont maintenant scellés et mis à la
disposition des administrateurs, a-t-il assuré. Et désormais, «nous pensons que
nous pouvons aller à une meilleure gestion des œuvres sociales au niveau du
PMU.
Nous pensons que la Fondation sera opérationnelle au plus tard durant le
premier trimestre 2025», a expliqué le conférencier. Parlant
des résultats de la gestion financière, Fassery Doumbia estime qu’en attendant
de connaître les chiffres de 2024, son entreprise doit garder le cap de 2023 en
termes de résultats.
Pour les
perspectives de l’année 2025, il y aura le démarrage de la construction du
nouveau siège du PMU, qui sera financé sur fonds propres de l’entreprise. Et le
boss du PMU de dire ceci : «Grâce au ministère de l’Économie et des
Finances, nous avons pu bénéficier d’un hectare au niveau du Champ hippique de
Bamako pour la construction de notre nouveau siège».
Le
directeur général de l’entreprise de courses hippiques a aussi rappelé que sa
structure a exprimé aux autorités nationales, le besoin d’avoir un grand espace
pour la construction d’un véritable hippodrome dans notre pays. Cette
éventuelle infrastructure pourrait s’étendre sur plus de 30 hectares et sera un
gros projet de développement. Pas seulement pour le PMU, mais aussi une fois
installée en dehors de la ville, normalement elle va entraîner beaucoup
d’externalités et de développement.
Le
conférencier a également souligné qu’en plus de ces deux gros chantiers, son
entreprise envisage de rénover ou reconstruire certaines agences de courses en
direct ou des antennes dans les régions. Et ce qui nécessitera de gros investissements cette année. «Sur
le plan structurel en 2025, nous allons également opérationnaliser des
coordinations que nous avons mises en place. Car, il faut aller à une
certaine déconcentration de la gestion du PMU pour faire en sorte que nous
ayons des représentations locales dans certaines grandes régions pour que le
relais soit plus facile et pour que la gestion soit plus fluide et plus
rapide», a-t-il dit.
En termes
de difficultés, le directeur général de PMU a évoqué l’adhésion des partenaires
sportifs à la plateforme d’audit et de régulation des jeux. Parce qu’il faut
dire que cette situation nous a amené à un moment donné à suspendre même
l’exploitation des plateformes. C’était un moment difficile, mais il fallait
appliquer la loi et faire en sorte que le PMU qui jouit du monopole ait la
possibilité de contrôler ce qui est déclaré comme chiffres d’affaires par ses
partenaires. On était obligé d’aller à cette suspension, a dit Fassery
Doumbia.
Parmi les
difficultés, il faut signaler la gestion des sites de jeux illégaux et les jeux
clandestins qui sont assez nombreux. C’est un gros challenge auquel il faut
s’attaquer. «C’est une lutte quotidienne que nous menons. Et nous pensons qu’avec
l’accompagnement des autorités, notamment du ministère de l’Économie et des
Fiances, qui a mis en place une commission pour le suivi de ces jeux
clandestins, nous viendrons à bout du fléau», a-t-il affirmé.
Exprimant
ses vœux pour 2025, le directeur général de PMU Mali souhaite le meilleur pour
le pays. Il a espéré que la sécurité soit plus renforcée. Pour sa
société, qui jouit du monopole des jeux depuis maintenant 30 ans, Fassery
Doumbia souhaite qu’elle puisse mettre en place ses propres plateformes de jeu,
ce qui lui permettra d’exercer ce métier au lieu de continuer à rester dans une
délégation totale d’autres partenaires.
Youssouf DOUMBIA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.