Pour l’occasion, le ministre délégué à l’Élevage et la Pêche Youba Bah, le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM) Sanoussi Bouya Sylla, les présidents des organisations professionnelles agricoles, entre autres, étaient présents.
Au cours de cette journée de concertation, différents points ont été examinés. Il s’agit du bilan synoptique de la campagne agricole 2022, des objectifs pour la campagne agricole 2022, les projections des objectifs pour les campagnes 2023 et 2024. Ensuite, l’élaboration du projet de plan triennal de campagne agricole conformément à l’architecture PNISA, la forme triennale du plan de campagne selon le mode budget programme, la cohérence du plan avec la loi des finances 2022 et les prévisions budgétaires 2023 et 2024 en lien avec le Document de programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD). Enfin, les priorités du secteur développement et divers.
Le document du plan de campagne soumis, définit un ensemble d’objectifs, d’activités, de stratégies cohérentes, d’indicateurs et de ressources destinées à promouvoir les activités agricoles. À cet effet, la rencontre du jour est, sans nul doute, un cadre privilégié d’échanges et de réflexion sur le bilan de 2021, les prévisions pour l’année 2022 et les projections pour 2023 et 2024, a dit le ministre du Développement rural, Modibo Keita.
Pour le ministre du Développement rural Modibo Keita, les défis actuels dans le secteur doivent nous amener à construire un système de planification qui répond le mieux aux aspirations de la population en général et celle agricole en particulier. «Les dimensions de la sécurité alimentaire sont intimement liées à l’amélioration des conditions de vie de la population. Ce qui doit nous amener à produire un plan de campagne, dont la cohérence des facteurs de production, de consommation, de conservation, de transformation et commercialisation se trouve assuré dans un système synergique de développement agricole», a-t-il dit.
Lors de sa présentation, le directeur de la Cellule de planification et de statistique, Balla Keïta a soutenu que la production céréalière est de 9.226.073 tonnes sur une prévision de 11.300.776 tonnes, soit un taux de 82 % ; avec une baisse de 10,5% par rapport à 2020. Cette baisse, explique-t-il, est due à la mauvaise répartition des pluies dans l’espace et le temps, le taux de couverture des besoins en engrais minéraux subventionnés et le retard de leur mise à disposition, l’inondation et les difficultés d’exploitation sont dues à l’insécurité.
En termes d’aménagements hydro-agricoles en 2021 ; 7.433 hectares sur 18.822 hectares prévue, soit 39% ont été aménagés dont 450 hectares de grands aménagements, 3 889 hectares à maîtrise totale, 3.439 hectares d’aménagement de proximité et 396 hectares de périmètres maraîchers. Concernant les équipements agricoles subventionnés, 1.375 exploitations agricoles équipées sur une prévision de 1.421, soit un taux de 37%, dont 850 en matériels motorisés (tracteurs et motoculteurs) sur une prévision de 821 exploitants, soit 104% et 525 en matériels attelés (charrues) sur 821 exploitants prévues, un taux de réalisation de 64%.
Quelques points ont été retenus dans le cadre des recommandations 2021 du Conseil supérieur de l’agriculture (CSA). Il s’agit d’étendre les Centres ruraux de prestation (CRP) à d’autres localités du Mali, de rendre accessible à des prix raisonnables les intrants et équipements agricoles requis.
Les participants ont souligné la dotation du secteur développement rural de ressources adéquates, la mise en œuvre intégrale des recommandations des assises nationales pour la relance du coton et le maintien des prix subventionnés des engrais à 11.000 Fcfa le sac de 50 kg et le prix au producteur du kg du coton graine à 280 Fcfa.
Pour sa part le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM), Sanoussi Bouya Sylla, a suggéré certaines améliorations dans le cadre de la modernisation du secteur du développement rural.
Il s’agit de l’enregistrement des exploitations agricoles familiales et des exploitants avec géolocalisation assorti de cartes professionnelles agricoles, de garantir aux paysans le matériel pour faire le semi, le labour en temps voulu. Aussi que 50% des achats institutionnels soient directement achetés chez les coopératives de paysans et la mise en place de centrales d’achat, a laissé entendre Sanoussi Bouya Sylla.
Oumar SANKARE
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