Dans un communiqué en date du 12 janvier, le Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) estime que ces sanctions sont illégales et injustes. «Les mesures adoptées, de toute évidence, ont piétiné les textes régissant la Cedeao et l’Uemoa. Elles n’ont tenu compte ni des antécédents qui ont mené à la crise actuelle, ni de la situation sociale, politique, économique, sanitaire et sécuritaire du Mali dont la volonté de dialogue et de compromis a été purement et simplement méconnue», déplore le mouvement de contestation, à l’origine de la chute du président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020.
De son côté, le Cadre d’échange des partis et regroupements de partis politiques pour une Transition réussie au Mali juge que le peuple malien ne mérite pas des sanctions des organisations régionales et sous régionales dont il est membre à part entière. «Ces sanctions fragilisent notre pays. Elles affectent la résilience de notre peuple, soumis aux effets néfastes des crises alimentaires, socio-politiques, sanitaires et sécuritaires», relève la coalition d’une soixantaine de partis politiques, tout en soutenant que l’unité des filles et des fils de notre pays est encore possible pour assurer un retour à l’ordre constitutionnel normal et faciliter la levée des sanctions contre le Mali.
De même, le Parti pour la renaissance nationale (PARENA) de Tiébilé Dramé a, dans un communiqué, fait savoir que «le peuple malien qui paie un lourd tribut à l’insécurité et à la Covid-19 ne mérite pas de souffrir davantage». Pour la sortie de cette crise sans précédent, le parti du Bélier blanc propose la «tenue urgente d’un conclave des partis politiques, de la société civile et des mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale. Cela, pour adopter une nouvelle feuille de route et un chronogramme électoral consensuel, réaliste et raisonnable que le gouvernement soumettra à notre organisation communautaire».
Pour sa part, l’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH) dit regretté les sanctions prises par la Cedeao et l’Uemoa tout en appelant l’État du Mali à privilégier le dialogue afin de convenir d’un délai raisonnable pour le retour à l’ordre constitutionnel. Dans son communiqué, elle estime qu’en dépit de l’exclusion de cette série de sanctions, de certains produits dont des produits alimentaires de grande consommation, pharmaceutiques, pétroliers, de l’électricité, des matériels et équipements médicaux, ces mesures vont malheureusement toucher les populations maliennes déjà en proie à des difficultés sécuritaires et sanitaires.
Pour l’AMDH, certaines de ces sanctions sont contraires à l’esprit du Traité révisé de la Cedeao. À cet effet, l’Association que dirige Me Moctar Mariko, a rappelé avec insistance que ces nouvelles sanctions sont disproportionnées et injustes. Aussi, l’AMDH a qualifié ces sanctions de graves violations des droits civils et politiques, économiques, sociaux et culturels.
«Or, le respect, la promotion et la protection des droits de l’Homme et des peuples, conformément à la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples, font partie des principes fondamentaux de l’organisation, selon l’article 4, g, du Traité révisé», rappelle l’AMDH, ajoutant que la libre circulation des personnes, des biens, des capitaux, droits de résidence et d’établissement sont des objectifs primordiaux de l’intégration ayant été concernés par les sanctions infligées à notre pays.
Oumar DIAKITE
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