
Les administrateurs lors des travaux présidés par le PDG de l’Office du Niger, Abdel Karim Konaté
Les points inscrits à
l’ordre du jour de cette session étaient relatifs à l’adoption du procès-verbal
de la 51è session, au point d’exécution des recommandations de la précédente
session et à l’examen des rapports
financiers de l’exercice 2022. Sur une inscription
de 5,5 milliards de Fcfa au titre du contrat-plan 2019/2023 dont près de 448,7
millions de Fcfa destinés aux Ateliers militaires centraux de Markala pour les
travaux urgents du barrage, le montant total mobilisé, au 31 décembre 2022, a été
d’environ 3,109 milliards de Fcfa, soit un taux de 56,51% et un montant non-mobilisé d’un peu
moins de 2,391 milliards de Fcfa.
En ce qui concerne la redevance-eau de la
campagne 2021/2022, sur un montant facturé d’environ 7,332 milliards de Fcfa,
le montant dégrevé, essentiellement pour cause d’insécurité et d’inondation, a été
de 823,48 millions de Fcfa, soit un montant à recouvrer d’environ 6,51
milliards de Fcfa sur lesquels plus de 6,010 milliards de Fcfa ont pu être
recouvrés, ce qui représente un taux de 92,34 % et un montant non recouvré de
près de 498,23 millions de Fcfa, a révélé le Président directeur général de
l’Office du Niger dans son allocution.
Au total, sur
l’exercice 2022, l’Office du Niger a enregistré un déficit de plus de 3,713
milliards de Fcfa sur le budget programmé. Selon Abdel Karim Konaté, des
efforts importants ont dû être consentis pour équilibrer les comptes. Des
mesures telles que la réduction des dépenses de fonctionnement et l’annulation
ou le report de certains travaux de maintenance des réseaux hydrauliques. Pour
l’exercice clos le 31 décembre 2022, l’Office du Niger affiche un chiffre
d’affaires d’un peu plus de 7,478 milliards de Fcfa ; un résultat net bénéficiaire
de moins de 7.904.369 Fcfa ; un total bilan de 85,899 milliards de
Fcfa et un effectif du personnel de 715 agents permanents.
S’exprimant sur
la campagne agricole 2022/2023, le PDG de l’Office du Niger a indiqué qu’elle
s’est déroulée dans une relative accalmie au niveau sécuritaire grâce aux
efforts déployés par les autorités pour la sécurisation des zones de
production. La superficie totale mise en culture en riz a été de 128.127,09 ha
sur une prévision de 143.986 ha, soit un taux de réalisation de 88,98 %. Quant à
la production obtenue, elle a été de plus de 750.420 tonnes de riz-paddy sur
une prévision de 905.410 tonnes, soit un
taux de réalisation de 82,88 %.
À l’en croire, ces résultats
s’expliquent par un certain nombre de facteurs qui ont sérieusement entravé le bon
déroulement de la saison d’hivernage de la campagne agricole 2022. Il s’agit
notamment de «la persistance de poches d’insécurité qui ont pour conséquence
principale l’impossibilité, pour certains producteurs, de mettre en valeur
leurs parcelles dans les zones de Kouroumari, N’Débougou, Molodo et M’Béwani où
les 2.548 ha aménagés sur financement du 11è Fed et réceptionnés le 29 juillet
2022, n’ont pas pu être exploités».
Selon Abdel Karim
Konaté, la baisse de rendement constatée s’explique principalement par les
fortes pluies des mois d’août et septembre ayant affecté le tallage des plants
de riz et provoqué l’avortement des fleurs ; la faiblesse de la subvention
des engrais qui n’a porté que sur 2 sacs à l’hectare pour une dose de 6 sacs à
l’hectare recommandée par la recherche agricole, le retard dans la livraison
des engrais qui n’est intervenue qu’au mois de septembre ; les prix élevés
des engrais sur le marché et l’incapacité financière des exploitants à compléter
les 2 sacs d’urée de la subvention à la dose recommandée. Parmi les autres
facteurs ayant impacté les niveaux de production, on note l’insuffisance de la
main d’œuvre et des équipements agricoles, le retard dans les opérations de
labour, le faible niveau d’entretien des parcelles et l’insuffisance de la
dotation budgétaire de l’État, etc.
Tout en rappelant les objectifs de production de la campagne en cours à savoir 915.102 tonnes de riz- paddy, 410.278,14 tonnes de produits maraîchers et 105.830 tonnes de produits de diversification, Abdel Karim Konaté a remercié les autorités de la Transition pour les efforts importants consentis pour accompagner l’Office du Niger notamment à travers le financement et la sécurisation des zones de production. Il a également salué les Forces armées maliennes (FAMAs) qui travaillent sans relâche pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens en veillant jour et nuit. Les producteurs et le personnel d’encadrement qui sont restés fidèles au poste malgré les risques encourus ainsi que les Partenaires techniques et financiers qui continuent d’accompagner l’Office du Niger.
Amap-Ségou
Mamadou SY
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