L’Essor : Comment voyez-vous cette finale ?
Nouhoum Diané : C’est une finale de Coupe du Mali, c’est la plus belle fête du football malien et qui se joue entre le Réal et le Djoliba. La rencontre ne s’annonce pas facile. Nous sommes actuellement sur une dynamique, nous espérons jouer avec le même état d’esprit.
Je demande seulement à mes joueurs d’être présents dans le jeu du début à la fin.
L’Essor : Selon vous, quelle peut être la clé du match pour votre équipe ?
Nouhoum Diané : La confiance. Le groupe est très confiant et les joueurs ne jurent que par ce trophée pour éviter la saison blanche. Nous avons l’accompagnement de toute la famille des Noirs et Blancs. Nous allons tout faire pour retourner à la maison avec la coupe.
Je demande aux supporters de sortir très nombreux pour nous soutenir et surtout d’être fair-play dans les tribunes. C’est une finale de coupe, il y aura beaucoup d’invités de marque et d’anciens joueurs. Le match peut se jouer sur des détails. À mon avis, l’équipe qui aura un bon mental a de fortes chances de l’emporter. Ça promet du spectacle.
L’Essor : Que pensez-vous de votre adversaire ?
Nouhoum Diané : Le Djoliba est leader du championnat, ça veut dire ce que ça veut dire. On ne peut pas être leader du championnat par hasard. Le Djoliba a une bonne équipe, mais dans une finale, tout est possible. En tout cas, j’ai confiance en mes joueurs et on verra.
L’Essor : Le Réal n’a plus soulevé la Coupe du Mali depuis 2010 et le Djoliba, depuis 2009. Selon vous, qu’est-ce qui explique cette longue disette ?
Nouhoum Diané : C’était tout simplement de la malchance. Pour le Réal, c’est une année exceptionnelle, l’objectif est le maintien en championnat et l’appétit venant en mangeant, nous sommes gourmands, nous allons tout mettre en œuvre pour avoir un titre cette année et ce titre n’est autre que la Coupe du Mali. Une finale ne se joue pas, elle se gagne et on gagnera cette finale s’il plaît à Dieu.
Djeneba BAGAYOGO
Dans cette interview, le défenseur central de Montpellier révèle les raisons qui l’ont poussé à décliner les sélections française et mauritanienne au profit de celle du Mali, revient sur sa première sélection chez les Aigles et se projette sur les éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
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