Normes sociales et santé de la reproduction : Ce qu’il faut intégrer

La prise en compte des normes sociales dans les interventions de changement social et de comportement a fait l’objet d’un atelier d’échanges, hier, au siège de l’Office national de la santé de la reproduction (Onasr). Au cours de cette rencontre, les acteurs de la santé ont passé en revue les différents aspects en lien avec les normes sociales et la santé de la reproduction.

Publié vendredi 03 novembre 2023 à 06:56
Normes sociales et santé de la reproduction : Ce qu’il faut intégrer

Initié par l’Onasr, en collaboration avec la Communauté des pratiques sur les normes sociales en Afrique francophone et son partenaire sous-régional BinaÏs Mali, l’atelier a permis de faire comprendre le rôle et l’importance des normes sociales dans les différentes interventions ou recherches qui touchent le changement social et de comportement dans le domaine de la santé de la reproduction au Mali et en Afrique de l’Ouest. La cérémonie a été co-présidée par la directrice adjointe de l’Onasr, Dr Traoré Aminata Cissé et le directeur associé de Binais Mali et coordinateur régional de la communauté des normes sociales, Ismael Diawara.

D’après ce dernier, il s’agissait de mettre en commun toutes les réflexions et créer une synergie pour une valeur ajoutée significative. Il a dit que cet atelier permettra de répondre à toutes les questions relatives aux normes sociales. «Nous essayerons d’expliquer et faire comprendre l’importance des normes sociales. Clarifier comment celles-ci peuvent impacter positivement ou négativement les interventions dans la recherche de la santé de la reproduction», a expliqué Ismael Diawara. Et d’ajouter qu’ils trouveront des pistes de réflexion et dégageront les perspectives.

«À travers cette rencontre, nous allons faire en sorte que les normes sociales ne puissent plus poser de problèmes dans les cas d’intervention et en quête de santé et qu’elles soient des solutions. Pour ce faire, des outils, stratégies ou solutions seront adaptés pour le bien-être des populations et surtout des couches vulnérables; à savoir des femmes et des filles», a poursuivi le coordinateur régional de la communauté des normes sociales. En parlant de normes sociales, il a expliqué que ce sont des règles et comportements qui régulent dans une société la façon de faire. Ce sont des prescriptions qui sont formelles ou informelles qui disent aux gens au sein d’une communauté ce qu’ils doivent faire ou pas.

La directrice adjointe de l’Onasr dira que les normes sociales sont d’importants vecteurs socioculturels qui influencent positivement et négativement la santé et le bien-être social de la population. «Qu’il s’agisse de santé sexuelle et reproductive ou de Violences basées sur le genre, les normes sociales guident et régulent les comportements des individus au sein d’un groupe ou d’une communauté et prescrivent ce qu’il faut ou ne faut pas faire dans une situation donnée», a-t-elle souligné.

Quand ces normes sociales sont positives, a estimé Dr Traoré Aminata Cissé, elles doivent être encouragées, car peuvent favoriser le changement social ou de comportement. Cependant lorsqu’elles sont négatives, elles peuvent parfois menacer la santé de la femme ou la vie de la jeune fille.

Au regard de cet état de fait, la responsable de l’Office a rappelé la nécessité de disposer d’outils de compréhension, d’analyse et des pistes de solutions pour faire face à ces normes sociales dans le but de les utiliser à des fins qui favorisent et protègent davantage la santé reproductive.

Fatoumata NAPHO

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