Abdoulaye Diop, ministre chargé des Affaires étrangères
Dans le cadre de la digitalisation de l’Administration, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a mis en place une solution informatique sécurisée dans les Missions diplomatiques et consulaires. Ce, en parfaite collaboration avec les ministères sectoriels et les services concernés, à savoir les ministères chargés de l’Administration territoriale, de la Sécurité, des Finances, des Maliens établis à l’Extérieur et de la Communication, ainsi que les services de la Présidence, a-t-on appris par un communique rendu public le 10 mars dernier par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Le communiqué précise que cette solution numérique, entièrement sécurisée, permet à nos missions diplomatiques et consulaires d’offrir à l’ensemble des usagers, tant nationaux qu’étrangers, des services consulaires plus accessibles, de qualité et dans le respect strict des données personnelles. Le communiqué détaille les documents qui feront désormais l’objet de demandes ou de rendez-vous en ligne. Il s’agit, entre autres, des actes d’état civil, des documents administratifs, des documents d’identité et de voyage.
En étroite coordination avec le ministère de la Sécurité et de la Protection civile, la solution numérique retenue met en place un système automatisé et sécurisé de demande et de délivrance des visas d’entrée uniformisés au Mali, lit-on dans le document. Le ministère des Affaires étrangères annonce que la solution informatique sécurisée est opérationnelle depuis le mardi 11 mars 2025 à travers le portail https://www.diplomatiemdc.gouv.ml/vitrine/.
Ledit portail orientera les usagers vers l’Ambassade ou le Consulat compétent pour les formalités à accomplir en vue du service sollicité.
Pour des informations complémentaires ou face à des difficultés opérationnelles, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale invite les usagers à envoyer un message à l’adresse : contact.mdc@diplomatie.gouv.ml ou de s’adresser à l’ambassade ou au consulat de sa juridiction.
Souleymane SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.