Ce projet qui dure deux ans va déployer 150 sages-femmes dans les Régions de Kidal, Gao, Tombouctou, Koulikoro, Sikasso, Ségou et Bamako. Il fournira un personnel qualifié pour assister 80.000 accouchements et renforcer les connaissances de 300.000 personnes (femmes, jeunes et adolescentes) en matière de santé de la reproduction et des droits y afférents. Le projet offre une prise en charge holistique de 1.000 cas de viols et de violences basées sur le genre (VBG). Financé par la Coopération luxembourgeoise à hauteur de plus de 3 milliards Fcfa, il a été conçu par le Fond des Nations unies pour la population (Fnuap). Il contribuera à réduire la pénurie en sages-femmes. Elle vise à renforcer le leadership, la motivation et l’épanouissement des professionnels de santé et en particulier des sages-femmes.
Selon la chargée d’affaires à l’ambassade du Luxembourg au Mali, le projet permettra d’accélérer la réduction de la mortalité et de la morbidité maternelles. À travers le renforcement du système de santé pour une meilleure disponibilité et un accès aux soins obstétricaux et néonatals d’urgence et aux services de santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes. Marie-Anne Marx a rappelé la coopération fructueuse entre nos deux pays depuis 25 ans. Elle a permis la réalisation de l’Hôpital Mère-enfant «Le Luxembourg» et l’obtention des acquis dans les secteurs du développement rural et de la formation professionnelle. La diplomate luxembourgeoise a salué leur partenariat avec le Fnuap. Selon elle, ce projet fait partie d’une dizaine d’autres financés par son pays sur la période 2022-2025 pour un montant global de plus de 25 millions d’euros.
Le représentant du Fnuap au Mali a indiqué que ce projet d’une approche novatrice est une étape importante de l’implémentation de l’initiative déploiement des sages-femmes en milieu communautaire. Yves Sassenrath a expliqué que l’initiative vient en appui aux efforts des partenaires et du Fnuap qui a permis en 2022 de déployer plus de 200 sages-femmes en milieu communautaire dans six régions. Il a souligné le rôle capital de ces professionnels de la santé dans le système sanitaire. Le diplomate onusien a indiqué que ces bras importants assurent 90% des interventions essentielles en matière de droits en santé sexuelle et reproductive tout au long de la vie. Il a déclaré que le taux de mortalité reste toujours au delà des objectifs; soit 325 pour 100.000 naissances vivantes en 2018. Yves Sassenrath a indiqué que la norme de l’Organisation mondiale de la santé est de une sage-femme pour 5.000 habitants. Le Mali, dira-t-il, compte une sage-femme pour environ 13.500 habitants.
Le secrétaire général du ministère de la Santé et du Développement social a reconnu le défi à relever en termes de nombre et de répartition de sages-femmes dans notre pays. «Malgré cela, a-t-il affirmé, nous avons la norme opérationnelle qui permet de prodiguer des soins de qualité». Abdoulaye Guindo a annoncé que le personnel de santé est en route pour Kidal depuis le 3 décembre dernier.
Mohamed DIAWARA
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