C’était en présence du directeur général du
Cnap, le colonel-major Oumar Niguizié Coulibaly, des membres du conseil
d’orientation et d’autres du gouvernement. Service
rattaché à la Primature, doté d’une autonomie financière, le Cnap a été lancé
au Mali le 14 octobre 2017 à la faveur du décret n°2016-006 /PM-RM du 15
janvier 2016 instituant le Mécanisme d’alerte précoce et de réponse aux risques
sécuritaires du Mali. Cette rencontre avait pour objectifs d’esquisser le bilan
depuis la dernière session du COS, tenue le 31 décembre 2021 et d’identifier
les contraintes pouvant entraver le bon fonctionnement du Cnap, afin de
parvenir à des solutions d’atténuation.
La vocation des centres nationaux
d’alerte précoce et de réponse de la Cedeao est de fournir des rapports sur les
tendances et les incidents relatifs à la paix et à la sécurité ainsi que des
options d’interventions en temps réel à titre préventif aux décideurs
politiques nationaux. Cela, en vue d’assurer la prévisibilité des conflits et
de faciliter les interventions visant à atténuer, aplanir ou désamorcer de
façon créative les situations aigues de conflit, d’instabilité, de troubles ou
de catastrophes.
Dans
son discours d’ouverture, le Premier ministre a rappelé que la 3è session
du COS intervient dans un contexte particulier dominé par la multiplicité des
défis auxquels le gouvernement, sous l’impulsion du président de la Transition,
le colonel Assimi Goïta, fait face, non sans réussir à les relever. «Ce
contexte exige du Cnap d’être davantage proactif et de travailler en synergie
avec l’ensemble des services publics, en vue d’une meilleure réussite de ses
missions», a lancé Dr Choguel Kokalla Maïga, ajoutant avoir autorisé la
direction générale à partager les différents rapports et notes d’alerte avec le
secrétariat permanent du Conseil de sécurité nationale.
Le
chef du gouvernement a appelé à une participation active à l’effet de faire un
diagnostic complet des questions se rapportant à la vie du service. Il a
exhorté tous les partenaires de notre pays à accorder un ordre de priorité
élevé aux orientations qui seront issues des travaux de cette 3è session, dans
le respect des trois principes qui guident l’action publique au Mali, que le
président de la Transition, a définis.
Il
s’agit du respect de la souveraineté du Mali ; du respect des choix
stratégiques et des choix de partenaires opérés par le Mali ; de la prise en
compte des intérêts vitaux des populations maliennes dans toutes les décisions
prises. De
son côté, le colonel-major Oumar Niguizié Coulibaly a expliqué que le Cnap est
l’organe d’exécution d’un mécanisme chargé de collecter les informations liées
à la paix et à la sécurité au Mali, d’en alerter le gouvernement, en lui
fournissant des options de réponses arrêtées ainsi que celles portées par les
Organisations internationales dans notre pays. Pour pouvoir suivre ces menaces
liées à la paix et à la sécurité au Mali, elles ont été catégorisées en cinq
thématiques : la sécurité individuelle ; la sécurité collective ; la
gouvernance ; les droits de l’Homme et la thématique santé et environnement.
Souleymane SIDIBE
L’Essor a marqué l’actualité médiatique de la semaine dernière en réalisant un triplé inédit de distinctions pour le même article de notre collègue de la rédaction, Aminata Djibo, intitulé : «Fistule obstétricale : quand donner la vie vire au cauchemar». Cette performance témoigne.
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