L’émissaire du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye était venu présenter les condoléances du peuple sénégalais aux autorités du Mali suite à l’attaque terroriste
contre les Forces armées maliennes il y a quelques jours à Tinzawatène dans la Région de Kidal. «Nous partageons tellement de choses qu’on ne peut pas les rémunérer. C’est pourquoi quand un tel événement survient au Mali, c’est comme s’il est intervenu au Sénégal», a déclaré Ousmane Sonko. Il a indiqué avoir eu une séance de travail avec le président de la Transition qui a été très instructive. Selon lui, cette discussion a permis de passer en revue toutes les questions de la sous-région. «On a parlé sans filtre des grandes questions aussi bien au niveau de nos deux pays, de la sous-région et du monde», a confié Ousmane Sonko. Pour
lui, cette rencontre avec le président Goïta a permis de mieux rapprocher les positions des deux pays. «On a eu une discussion très franche et fraternelle.
J’apprécie bien les recommandations qu’il a eu à formuler parce qu’il souhaite le bien du Sénégal qui est un pays frère… Le Mali et le Sénégal sont sur la même longueur d’onde. Les considérations externes ne peuvent pas impacter ces relations. Nous sommes unis conformément aux réalités géographiques, historiques, économiques, sociales», a-t-il déclaré. Parlant de l’Alliance des États du Sahel (AES), le chef du gouvernement sénégalais a signalé que la position de son pays a été très claire dès le début. «Quand nous avions commencé à prendre position, il n’y avait pas encore l’AES… En tant qu’opposants, nous avons été les premiers à dénoncer et nous continuons à dénoncer fermement l’embargo qui a été fait sur le Mali par les pays frères, et malheureusement parmi lesquels notre propre pays. Sous notre régime, ce genre de pratiques ne pourront jamais prospérer et personne ne passera par le Sénégal pour déstabiliser le Mali.
Aucun autre pays frère ne peut lui imposer des sanctions de cette nature», a dit Ousmane Sonko. «Quand il a été question d’une intervention au Niger, ma position a été très claire depuis ma cellule de prison. J’avais fait une publication pour dénoncer cela et mettre en garde des chefs d’État de la Cedeao», a-t-il rappelé.
En outre, le Premier ministre du Sénégal a démenti avoir pris position pour dire que le Sénégal va rejoindre telle ou telle organisation. «Nous sommes tous des pays souverains. Nous nous respectons et nous devons nous respecter dans nos choix souverains. Et nous respectons le Mali dans ses choix, le Burkina et tout le monde. Nous continuerons à travailler quelque soit le choix qui a été fait. Cela ne changera absolument rien dans nos relations avec chacun des pays et les cadres qui seront mis en place», a t-il fait savoir.
Pour Ousmane Sonko, il est temps de mettre les émotions de côté et de travailler sur la base de préoccupations concrètes si on se dit panafricaniste. «Tout panafricaniste doit avoir comme seul et unique objectif : réunir les Africains au-delà de nos divergences», a-t-il soutenu. Il faut rappeler qu’après sa prise de fonction, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a effectué, le 30 mai dernier, une visite d’amitié et de travail de quelques heures à Bamako qui s’inscrivait dans une dynamique de renforcement des liens historiques d’amitié, de fraternité, de bon voisinage et de coopération multiforme entre le Mali et le Sénégal.
Souleymane SIDIBE
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